lundi 1 décembre 2014

Fantaisie musicale chez Georges !

Ça y est, c'est parti ! Le projet avec Will Guthrie et les élèves de l'orchestre du collège Georges Gironde a débuté il y a un mois. Objectif : création d'un ciné-concert qui sera joué en mars au cinéma Le Maingué.

Première répétition, les collégiens musiciens sortent leurs instruments et s'installent par pupitre. À gauche nous avons les pianiste, Lili, Marine et Thomas, qui vont se succéder au clavier et vibraphone. Puis suivent les trompettistes, Charles, Augustin, Lucien et Jérémy le saxophoniste. À côté de lui, au fond sont installées les clarinettistes, Clara et Victor et les flûtistes, Chloé et Éthan, sur la gauche les guitaristes Vladimir et Tom et la bassiste Térésa. Derrière eux sont positionnés les percussions jouées par Paul-Maël et Théo. Amarilli, violoncelliste, et Camille, altiste, sont placés tout devant.

Premier exercice proposé par Will Guthrie, il explique qu'une ligne avec un esprit musical existe dans le court-métrage que les élèves vont visionner. Ils doivent penser aux thèmes qu'il serait possible de développer suivant les différents parties qu'ils auront repéré. En plus de la musique, Will les invite à penser aux différents bruits qu'ils vont pouvoir faire avec leurs instruments et qui participeront à développer l'ambiance musicale. Les collégiens attentifs regardent le court métrage, Koko Le Clown  intitulé Tantalizing Fly. C'est un film animé de Max Fleischer datant de 1919. La bande-son a été coupée.
Après, vient le temps d'échanger, les différents parties du film sont identifiées avec pour chacune d'elle une couleur musicale différente : soit joyeuse, soit tonique, soit comique... Des essais d'orchestration sont faits pour associer plusieurs instruments pour que chaque son colle à l'image et au climat attendu. Lorsque le personnage change de pièce, l'atmosphère est plus tendue, la rythmique va jouer un rôle important, Will sollicite les deux percussionnistes. Une explosion a lieu dans le film, comment traduire ça en musique... Au piano, une pluie de météorites tombe sur les touche... Un guitariste accompagne cette pluie. des cloches tibétaines sont sorties de l'armoire et tintent, l'image du clown reprenant conscience après avoir perdu connaissance collera parfaitement à cette tonalité.

Deux semaines plus tard, Will est de retour, la musique prend forme. les morceaux sont répétés. L'harmonisation étant faire, il faut aussi caler la musique par rapport aux image. L'orchestration est importante pour faire changer la couleur de la musique. L'ébauche de ce premier projet étant avancé, un deuxième court-métrage de Koko le Clown tiré de Bubbles, datant de 1922, est regardé par les collégiens.
La répétition prend fin, elles vont continuer de se succéder... Beaucoup de travail attend les collégiens pour finaliser le projet.

Gisèle

Des nouvelles hivernales

Tout au long de l'année, Toque & Notes vous donne des nouvelles des artistes qui sont venus jouer au Saveurs Jazz Festival


Nicolas Folmer

Le trompettiste et programmateur du Saveurs Jazz Festival, prépare un nouvela lbum qui sortira le 27 janvier 2015. Intitulé Horny Tonky, cet album est pour le musicien un retour aux sources. Très influencé par le funk, le soul et le rock autant que par le jazz, l'artiste nous propose un nouvel album plein d'énergie et de vibrations positives !

Génération SPEDIDAM

La SPEDIDAM, société de perception et de distribution des droits des artistes-interprètes a dévoilé le nom des 15 artistes qui bénéficieront de l'accompagnement issu du dispositif Génération SPEDIDAM. Sept d'entre eux sont passés par le Saveurs Jazz au cours des cinq premières éditions du festival : Ludovic Beier (accordéoniste), Airelle Besson (trompettiste), Laurent Coulondre (piano orgue), Antoine Hervier (piano orgue), Didier Ithursarry (accordéoniste), Émile Parisien (saxophoniste), et Aurore Voilqué (violoniste). Ce programme offre sur trois ans, à 15 artistes, l'opportunité de se produire dans des lieux emblématiques. Ainsi, la SPEDIDAM entend « affirmer la confiance qu'elle a dans le potentiel musical de notre pays ».

Myriam


3 questions à Emmanuelle Gibault

Responsable jeune public du festival Premiers Plans d'Angers
ayant lieu du 16 au 25 janvier 2015



Pouvez-nous nous rappeler l'origine et les objectifs du festival ? 

En se consacrant à la découverte des nouveaux talents du cinéma européen et en faisant redécouvri
r les grandes œuvres du patrimoine, le Festival Premiers Plans d'Angers est devenu depuis 1989, un rendez-vous culturel et artistique reconnu par les professionnels, suivi par un large public et soutenu par de nombreuses personnalités.

Ses objectifs : révéler les nouveaux auteurs du cinéma européen à travers une sélection d'une centaine de premières œuvres présentées dans plusieurs sections compétitives, et faire découvrir l'histoire et le patrimoine du cinéma grâce à des rétrospectives sur des cinématographies nationales, des hommages aux auteurs majeurs ou méconnus du cinéma, des programmations sur des thèmes contemporains. Il encourage également la coopération des professionnels pour le renouvellement des talents, la diversification des œuvres et la circulation  des films à l'échelle européenne. Enfin, il vise à attirer et former un nouveau public pour le cinéma européen en privilégiant la participation active des jeunes spectateurs et en organisant des rencontres avec l'ensemble des acteurs du cinéma contemporain.



Parlez-nous du programme de cette 27 ème édition.

Aux côtés des premiers films européens présentés par leurs réalisateurs, le festival explorera la thématique du secret au cinéma et rendra hommage à 3 grandes figures du 7ème art : Bertrand Blier, auteur-réalisateur français anticonformiste et férocement frôle, Diono Risi, principal chef de file de la commedia dell'arte , et Jirí Barta, grand réalisateur tchèque de films d'animation qui sera à l'honneur (exposition au Quai, projections, masterclass...). Ne manquez pas les séances en présence de Bertrand Blier et de ses comédiens, ni les évènements autour du cinéma de Jirí Barta !


Parmi les films en lien avec la musique révélés par Premiers Plans, lesquels nous conseillez-vous ?

Betty's Blues de Rémi Vandenitte / France-Belgique, 2014
American Football de Morgan Simon / France, 2012
Coda d'Ewa Brykalska / Belgique, 2012
Cleo's Boogie de Collectif Camera-etc / Belgique, 2010

Propos recueillis par Hélène

mercredi 1 octobre 2014

La rédac' a testé pour vous le ciné-concert de Will Guthrie

De retour au cinéma Le Maingué après un passage au Saveurs Jazz Festival en 2013, le batteur australien Will Guthrie a de nouveau provoqué au combat Steven Spielberg en proposant une nouvelle écoute du film Duel. 





Devant une salle comble et trépidante, Will Guthrie s’est armé  de ses mailloches, de ses cloches de chine, d’un bol tibétain et d’autres objets, pour dégainer dans l’espace de fiction un florilège de sonorités et de textures musicales. En symbiose avec le film, la musique a électrisé les jeunes cinéphiles pris par l’angoisse des images et par les palpitations de leur cœur gouvernées par le rythme de la grosse caisse. Après deux extraits du film projetés à l’écran, Will Guthrie a ouvert les coulisses de son travail et décrit son approche du ciné-concert. Nouvelle expérience dans sa pratique artistique, il se produit seul et fait la part belle à l’improvisation dont il apprécie la spontanéité, l’effervescence et la diversité.






Sans jamais s’être imprégné de la bande-son originale de Duel, il a débuté « fraîchement » en cherchant à créer des relations directes avec l’image ou avec l’instrument. Ainsi a-t-il commencé par regrouper un ensemble d’objets avec l’intention de chercher pour chacun d’eux, les manières différentes de les jouer. En les associant à la batterie qui est un magnifique amplificateur, Will Guthrie s’attache essentiellement à développer des sons différents avec peu d’objets. De quoi éveiller les premières envies des élèves de l’orchestre du collège Georges Gironde qui travailleront sous ses conseils avisés tout au long de l’année en vue de présenter un nouveau ciné-concert au cinéma Le Maingué le vendredi 27 mars 2015. Tous à vos agendas !




Carole

Des nouvelles automnales


Ibrahim Maalouf

Le jazzman et le rappeur Oxmo Puccino présenteront en février 2015 un spectacle inspiré de l’œuvre de Lewis Carroll, Alice au pays des merveilles. Il s’agit de la reprise d’une commande du Festival d’Ile de France, en coproduction avec le Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris. Ce spectacle a déjà fait l’objet d’un enregistrement intitulé Au pays d’Alice, disponible le 18 novembre 2014.


Entourés du groupe d’Ibrahim, d’un orchestre classique  d’une  trentaine  de  musiciens  et de la  chorale  d’enfants  de  la  Maîtrise  de  Radio France, Ibrahim Maalouf et Oxmo Puccino construisent l’ossature d’un véritable opéra moderne et multiculturel. Les places sont déjà disponibles pour la série de concerts qui aura lieu à la Philharmonie de Paris.

Alex Grenier Trio

Le groupe angevin que nous avions pu admirer lors de la dernière édition du Saveurs Jazz sera en tournée au mois de novembre et proposera plusieurs concerts dans l’Ouest de la France dont un au Jardin de Verre à Cholet le 30 novembre. 




Myriam

3 questions à Bruno Darras

Comment définissez-vous la Ruche qui dit oui ! ?

Au-delà de l’outil Internet qui permet à des producteurs locaux de vendre leurs produits en ligne, la ruche est une rencontre humaine entre les personnes qui font la richesse du terroir, leurs voisins, vous, nous… La ruche regroupe à ce jour plus de 170 membres issus de la commune et des villages voisins et onze producteurs dont presque la moitié débute dans son activité. L’offre est assez conséquente : en proposant un large panel de produits, nous arrivons à couvrir une partie des besoins alimentaires. 

Quelles raisons vous ont poussé à devenir responsable de ruche ?

Aujourd’hui, je travaille dans le web et la communication mais je n’ai pas oublié mes racines : mon premier job était employé agricole chez un éleveur de moutons dans la Sarthe. En devenant responsable de la ruche de Montreuil-sur-Maine, avec le souhait de manger mieux et local, j’avais envie de me rapprocher de la terre et retrouver ces rapports humains avec les gens du cru. Dans la commune, l’offre était inexistante car il n’y a plus de commerces. En revanche, les producteurs étant bien présents, une demande se faisait entendre de la part des consommateurs : la création de cette ruche était pour moi l’une des réponses. L’idée de créer et maintenir des liens dans le village a été très bien accueillie par la commune. 

Avez-vous un message à faire passer pour inciter consommateurs et producteurs à vous rejoindre ?

La Ruche qui dit oui !, c’est l’occasion pour les consommateurs de découvrir des producteurs locaux, de consommer autrement et sans engagement car on achète ce que l’on veut, quand on veut. Pour les producteurs, c’est un moyen de toucher une autre clientèle, de se déplacer sans perte de produits, Les distributions ont lieu toutes les deux semaines le vendredi de 18h15 à 19h30 à la salle des fêtes. Aujourd’hui, la ruche cherche encore des producteurs de produits laitiers de vache, de brebis et le comble pour une ruche : un apiculteur qui voudrait bien nous fournir du miel ! 

Propos recueillis par Hélène