À découvrir en trio aux Boissons Rouges à Segré le 4 novembre prochain à 20h.
Comment s’est formé l’octet ?
Yuma s'est formé lors de mon examen de sortie de
conservatoire. J'ai écrit un court répertoire pour l'occasion et ai voulu
enregistrer en l'état dans la foulée. Nous avons donc fait un premier petit EP
maison pour pouvoir diffuser nos morceaux autour de nous et lancer réellement
le projet. Nous nous sommes tous connus au conservatoire, au Mans pour certains
et dans d’autres conservatoires de la région.
Comment définissez-vous l’univers de Yuma ?
Difficile de définir l'univers de Yuma. Ce sont mes
compositions. Je suis influencé par Kenny Wheeler, Carla Bley, Marc Ribot ou
encore Alban Darche ou d'autres musiciens du label Yolk. Mes morceaux
font appel à différentes couleurs, diverses ambiances. Parfois énergique,
parfois plus introverti, notre répertoire a un côté cinématographique.
À Segré vous jouerez en trio, pourquoi ?
Suite à la demande de Cyrille Gohaud, codirecteur du
Pannonica, de faire jouer Yuma en trio, nous avons avec Jean-Emmanuel Doucet à
la batterie et Samuel Foucault à la contrebasse monté un répertoire pour
l'occasion, un peu plus rock. Nous réfléchissons actuellement à donner un autre
nom au trio pour qu'il devienne un groupe à part entière avec une identité
différente de Yuma. D'autant plus que nous venons de créer un collectif (Collectif 3h10).
Quelles sont les prochaines étapes du groupe ? Un album en
préparation ?
Nous avons enregistré trois morceaux avec le trio il y a
quelques semaines en préparation d'un prochain EP et enregistrons début
novembre avec l'octet. Nous lançons d'ailleurs un crowdfunding pour l'occasion. Il
nous servira aussi à financer une vidéo live de notre concert à la Cité des
congrès de Nantes le 24 octobre en première partie d'Henri Texier.
Et enfin, pourquoi « Yuma » ?
Yuma parce que j'avais vu le film 3h10 pour Yuma peu de temps avant et que j'adore les westerns.
D'ailleurs le collectif s'appelle le Collectif 3h10.
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