Pourriez-vous présenter le groupe ?
Tobie Koppé (congas, percussions) : Le groupe existe depuis plus de deux ans et est à l’initiative de Benjamin Lebert (sousaphone). Il voulait une fanfare de musique cubaine, ce qui n’existe pas vraiment. L’idée était de pouvoir être mobile. Orquesta de la Calle signifie « orchestre de la rue ». La formation est assez réduite : deux cuivres, un sousaphone, deux percussionnistes et la guitare.
Comment vous êtes-vous connus ?
T.K. : Dans d’autres projets où on a joué ensemble.
Erwan Thobie (trombone) : Je connaissais Benjamin dans une autre fanfare et on a sympathisé. Je joue dans un autre groupe qui s’appelle Sergent Pépère. J’ai fait des remplacements dans des groupes et il m’a proposé de remplacer le trompettiste de l’Orquesta de la Calle, que j’ai rejoint plus tard.
Quelle est votre sélection de livres, disques, bandes dessinées ?
E.T. : Headhunters, Herbie Hancock Grâce à mon prof de jazz, j’ai découvert plein de choses, notamment cet album qui est vraiment mythique. L’influence latine du batteur me plaît. Ça groove, c’est super.
Mingus Mingus Mingus, Charlie Mingus Mon album de chevet que j’ai écouté mille fois, c’est Mingus, que des tubes, que des superbes morceaux sur son voyage au Mexique.
Le naufragé de A, Fred Cette BD porte sur un monde imaginaire où le héros tombe dans un puits et arrive dans un monde parallèle, le monde des lettres de l’océan Atlantique. Chaque lettre écrite sur la carte de l’océan correspond à une île où il se passe plein de choses. C’est tout le côté absurde de Fred qui me plaît. Un monde complètement fantastique avec des idées assez marrantes sur la société.
T. K. : Rural, Etienne Davodeau Cet auteur habite dans le village où je vis, dans les coteaux du Layon du Maine-et-Loire. Cette excellente BD traite à la manière d’un reportage de la construction de l’autoroute Angers-Cholet, de la délocalisation des paysans et des habitants qui ont été éjectés au milieu des années 80. C’est une BD forte et engagée.
Tinto Puento Il est le percussionniste avec qui j’ai commencé mon éducation musicale autour de la musique cubaine et latino-américaine.
You must believe in Spring, Bill Evans Je l’ai découvert il y a 25 ans, c’est un superbe album très accessible. J’aime sa musique et l’espace de suggestion dans les choses qui ne sont pas jouées.
Oumou Sangare Je l’ai beaucoup écoutée, c’est une diva africaine malienne et une très grande chanteuse, tout comme Lila Downs. Cette dernière était engagée pour la culture des Indiens du Mexique. C’est de la musique latino-américaine.
Aubance P. et Orianne B.
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