©Nathalie Roudier Courau |
La saxophoniste revisite Bach au saxophone pour nous offrir une sieste musicale hors du temps
Comment vous est venue l’idée d’adapter les suites pour violoncelle de Bach au saxophone ?
Le saxophone baryton est un instrument dont la tessiture est similaire à celle du violoncelle. Lorsque l'on étudie le saxophone selon un parcours dit « classique » en conservatoire, il est fréquent que l'on découvre tous types de répertoires par le biais de la transcription. C'est aussi un moyen de s'approprier la richesse et la beauté de ces œuvres, d'autant plus que le saxophone n'existait pas à l'époque baroque.
Comment définissez-vous votre style de jazz et votre jeu au saxophone baryton ?
Mon jeu a été inspiré par divers courants que j'ai pu aborder durant mes études, mais aussi plus tard dans ma vie professionnelle, et par la vie en général. Je m'amuse à dire que la musique n'est pas séparée de la vie. Pour moi, il s'agit aussi de rencontres, de voyages, de lieux, d'expériences, d'imprégnations...
Quelles sont vos principales influences ?
La musique contemporaine, le jazz sous toutes ses formes et surtout mon séjour à l'île de la Réunion durant 7 ans, avec ses rythmiques particulières, ont influencé ma musique que l'on pourrait qualifier de « métissée ». Grâce au saxophone baryton, j'ai pu développer un jeu plus personnel par lequel j'explore divers modes de jeux propres à l’instrument : souffles, sons multiples, utilisation d'une tessiture étendue de l'extrême grave à l'extrême aigu... J'aime aussi faire sentir le côté « groovy » propre à certaines musiques pop, funk, etc.
Hélène R.
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