©Thierry Ploquin |
Plantons le décor (aussi gargantuesque soit-il, mais essayez d’imaginer quand même) : d’anciennes mines de fer, la rouille, le sol aride et d’immenses bâtisses évoquant, au choix, des mécanos d’enfants ou de sombres instruments de sorcellerie. Ça craque, ça crisse, ça s’effrite et ça semble sur le point de tomber... Et au milieu, tout petits au cœur de ce panorama inouï, deux musiciens délivrent leur musique, leur parole et leurs sentiments. Une légèreté et un tendre voile mélodique se font entendre, créés par l’association si réussie des timbres des saxophones alto et baryton avec le vibraphone.
Une Plus Belle Africaine plus tard, la brise et les grillons se joignent au discours mélodique pour laisser s’envoler les notes, les harmonies ; leurs harmoniques et les échos... L’utilisation de l’électronique transcende l’atmosphère et nous envoie directement vers une autre planète... Lunaire et feutrée, timbrée et lactée.
©Jean Thévenoux |
Orianne B
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