En quoi consiste votre rôle sur le Saveurs Jazz Festival ?
Je suis éclairagiste en tant que technicien du spectacle et
j’ai fait de la régie générale. J’ai commencé il y a une dizaine d’années au
Shaker Fest à Ancenis organisé par Pierrick Aunillon (directeur du SJF, ndlr). Ensuite,
j’ai continué sur tous les festivals du réseau SPEDIDAM. Au Saveurs Jazz,
j’occupe le poste de directeur technique, qui consiste notamment à trouver les
bons prestataires pour le son, la lumière et les scènes, ainsi que les bonnes
équipes pour installer le matériel et accueillir au mieux les groupes en son et
en lumière. Je me charge également de faire les devis et effectue une partie de
la gestion du budget. Il s’agit donc de gérer tout l’aspect technique du
spectacle.
Pour vous, comment se déroule un concert ?
Pendant un concert, je suis concentré sur la musique, mais
pas de la même manière que le public. Le public écoute, tandis que j’observe
constamment les musiciens. Je me sers des balances pour préparer mes éclairages
et des mémos sur l’ambiance et les effets en amont. Le reste se fait au
feeling.
Qui attendez-vous tout particulièrement de voir sur scène pour cette 6e édition ?
Les années précédentes, j’ai beaucoup aimé Ibrahim Maalouf
et Avishai Cohen. En jazz, je ne suis pas puriste. Pour cette édition, j’attends
particulièrement deux groupes avec lesquels j’ai déjà travaillé plusieurs
fois : le bluesman Lucky Peterson et aussi Horny Tonky, le projet de
Nicolas Folmer. Côté découverte, j’ai hâte de voir Snarky Puppy sur scène, il
paraît que c’est très bien.
Propos recueillis par Hélène et Anne-Cécile
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