Ce groupe toulousain de 18 mois d’âge s’est formé sur les
bancs d’une école de musique en fin de cursus professionnel. Dans ce quintet,
l’improvisation est reine.
Originaire du Gers, Jean apprécie la cuisine traditionnelle
du terroir. Il nous livre une recette qu’il affectionne particulièrement :
« le ragoût de légumes de début de saison avec des carottes, des oignons,
des fèves, en cuisson lente, parfumé avec du romarin, du thym en petite
quantité. C’est tellement bon en soi qu’une viande n’est pas nécessaire, on
peut toutefois le servir avec un rôti de
porc. J’associe ce plat avec du vin blanc, un Sauvignon ou un Côtes de Gascogne.
Si on choisit une viande rouge, je conseille un vin léger de Loire. En dessert,
j’ai une préférence pour le pastis, une croustade aux pommes composée d’une
pâte feuilletée, préparée à l’avance et travaillée plusieurs fois. Les pommes
crues marinées dans l’Armagnac sont recouvertes de cette pâte.
Je fréquente un bar à vin, le Nabuchodonosor de
Toulouse. Ce vieux bistrot de quartier aux tapisseries années 60 réunit des
habitués et des artistes. C’est un lieu où l’on mange des plats uniques ou du
fromage. Ses tenanciers sont des érudits de la cuisine qui explorent un
amalgame de cuisines de terroir. Ils proposent des plats très simples comme les
soupes de grand-mère, et travaillent par exemple autour de l’amertume.
J’aime beaucoup la cuisine instantanée provoquée par un état
d’esprit et qui transmet une humeur, une sensation, une sensibilité, sans
suivre des recettes à succès.
Dans le groupe, nous sommes assez d’accord pour cuisiner
comme ça. Ne pas suivre de recette, c’est ne pas savoir si la qualité sera au
rendez-vous. Nous aimons bien tenter quelque chose au risque de le rater, et nous
laisser surprendre… »
Gisèle et Nadège
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