Les pieds dans l’eau, les trombonistes de la fanfare doux-dingue Des Lions pour Des Lions accueillent quelques 150 spectateurs Place du Moulin sous la tour.
En procession, nous suivons le bord de l’Oudon au rythme solennel du tambour, jusqu’à notre premier rendez-vous avec le conteur/slameur Vincent « Kwal » Loiseau sous un saule pleureur.
Celui qui se définit comme un « chasseur d’anecdotes » partage ses souvenirs de voyages. Nous traversons avec lui le Mali, l’Inde des Ladakhis, et même Pissote, en Vendée. Notre itinéraire est semé de personnages touchants. Une vache est transformée en sac de contrefaçon suite à sa rencontre avec un train. Adi l’enfant de la rue devient chanteur à Bamako. Tata Marie, vendéenne pure souche, offre des biscuits boudoirs périmés depuis 1992 à tous ses visiteurs.
Entre les Chroniques des Bouts du Monde poétiques et tendres de Kwal, Des Lions pour des Lions battent le tambour, soufflent dans leurs cuivres et rugissent des onomatopées avec une énergie décoiffante. Une balade originale qui réunit deux univers. Laissons Kwal résumer l’instant : « Il n’y a pas de hasards, que des rendez-vous ».
Hélène
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