lundi 20 juillet 2015

Les bénévoles de cette 6ème édition

Une équipe toujours aussi efficace, impliquée et enthousiaste. Merci à tous !

Bénévoles de la première heure ou tout fraîchement arrivés sur cette 6ème édition, tous se démènent pour que vous passiez le meilleur festival possible.

Telle une horloge suisse, chaque engrenage ne peut tourner sans les autres. La machinerie festivalesque a besoin de ses bénévoles pour tourner. Alors laissez-vous tenter par l'aventure et rejoignez-nous pour la prochaine édition. Entre le bar, les runs, la déco, l'installation, la cuisine, l'accueil des artistes et du public ou encore le journal (qui se cache derrière ces lignes), vous y trouverez forcément votre bonheur !


Être bénévole sur le Saveurs Jazz Festival, c'est une expérience intense semée de belles rencontres !
Par manque de place, nous n'avons pas pu mettre des photos pour chacun mais ce message s'adresse sans exception à tous les bénévoles. 


© Jean Thévenoux

Le festival ne pourrait pas exister sans vous alors un grand merci à tous ! ♥

Dans la marmite d'Agathe Iracema

La jeune et pétillante Agathe Iracema nous a accueillies dans sa loge pour un bref entretien autour de ses marmites, mais aussi de sa musique. Les bons petits plats sont au programme !

© Jean Thévenoux

Pensez-vous que la musique peut être liée à la cuisine ?
Pour moi, la musique peut être liée à toutes sortes de choses. D'abord, elle est synonyme d’émotions. Quand on parle de musique instrumentale, chacun est libre d’interpréter et de ressentir des choses différentes selon son vécu et ses références, mais dans la chanson à texte, tous les sujets sont abordés.
D'ailleurs, le restaurateur français Xavier Denamur a sorti un documentaire qui s’appelle La République de la malbouffe et il a aussi écrit un livre assez médiatisé sur les grandes chaînes intitulé Et si on se mettait enfin à table ?, où il dépeint l’envers du décor de la restauration. Il a également réalisé un clip où il chante avec tout son personnel. Ce ne sont pas du tout des musiciens professionnels, c’est complètement amateur mais ils exposent leurs concepts, ils donnent le ton de leur engagement avec beaucoup d’humour, de façon très joviale et chaleureuse, en chanson ! Donc oui, la musique peut être complètement associée à la cuisine, comme n’importe quelle chose vivante ! La musique est un moyen d’expression, un langage. On peut donc l’utiliser pour n’importe quel message ou n’importe quelle action.

Pouvez-vous nous parler d’un plat qui vous inspire ?
C’est difficile à dire parce que je suis très gourmande et je mange de tout. Donc ça dépend de mes humeurs, ça change au gré de mes envies. Je cuisine et j’aime beaucoup cela, car c’est très reposant.
J’aime bien les plats avec plusieurs condiments, un peu comme la nourriture coréenne, ainsi que les plats relevés, avec de la sauce. J’ai un faible pour les plats avec plusieurs petits assortiments, où les textures et les saveurs se mélangent.
J’aime aussi le sucré. Je suis une fan de pâtisserie, les choux à la crème sont mon péché mignon, les éclairs aussi. Tout ce qui est à base de pâte à choux et de crème pâtissière, ça me rend dingue ! Les beignets aussi j’adore ça, même si ce n’est pas de la grande gastronomie. J’appréciais particulièrement ceux de Barcelonnette où je donnais un stage qui s’appelle « Les Enfants du jazz », je ne pouvais pas m’en lasser, j’en prenais quatre par jour !

Avez-vous un lieu préféré où déjeuner, dîner ou inviter vos amis ?
Oui, je suis basée en région parisienne et j’aime bien aller dans les restaurants de ce monsieur dont je vous ai parlé : Xavier Denamur. L’un s’appelle La Chaise au plafond, et l’autre Les Philosophes. C’est dans le quartier du Marais, près de la rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie et de la rue des Rosiers. J’ai passé une grande partie de mon enfance dans le Marais, je suis née dans le 11e mais j’ai vécu dans ce quartier de 2 à 14 ans. J’aime beaucoup revenir dans ce coin. Les restaurants de Xavier ont une vraie éthique, ils servent des produits frais de qualité et le personnel est super ! On y mange français avec quelques petits métissages de temps en temps. Il y a toujours une très bonne ambiance, le décor est chaleureux. Je me fais mon petit budget et de temps en temps j’aime bien inviter quelques amis là-bas ou me retrouver en famille. En général, je privilégie les restos qui cuisinent avec le cœur et qui choisissent des produits frais et locaux dans une volonté de respecter le corps humain.
Pour finir, je suis une amatrice de la bonne bouffe pour faire une opposition à la malbouffe. S’il y a vraiment un truc pour lequel je ne compte pas, c’est la nourriture ! Je me dis que tant que j’ai l’opportunité de le faire, je le fais sans réfléchir.

Orianne et Nadège

La programmation rêvée du SJF 2016 par Alain Le Roy, responsable des bénévoles

Sylvain Rifflet dans le projet Perpetual motion en hommage à Moondog.

L’album Suite Andalouse de Renaud Garcia Fons. J'aime bien l’écouter quand il accompagne le compositeur et guitariste Pedro Soler.

Le saxophoniste alto Luigi Grasso accompagné de son guitariste de frère Pasquale dans leurs délires bebop.

Et une dernière suggestion égoïste et bretonne : le pianiste Didier Squiban avec un faible pour son CD intitulé La Plage.

Et si le rêve pouvait confirmer I have a dream, je m'assiérai bien pour écouter Keith Jarrett improviser au bord de l'Oudon.


© Jean Thévenoux

C'était hier Groove Catchers et Snarky Puppy

Groove Catchers et Snarky Puppy ont clôturé cette sixème édition dans un show détonant. Nous retiendrons le beatboxer Julien Stella qui accompagnait le premier groupe tourangeau pour un morceau où il a montré tous ses talents et a révélé les prouesses des musiciens, ainsi que le final de Snarky Puppy grâce à l’extraordinaire claviériste Bill Laurance. Un hommage au regretté pianiste John Taylor. 
Orianne


© Jean Thévenoux
© Jean Thévenoux

© Jean Thévenoux

Visite de l’ambassadeur du Zec à Lire à la rédac’ !



Hier, Théo, journaliste bénévole du Zec à Lire, est venu de Chemillé pour nous rendre visite. Cette revue culturelle est étroitement liée au festival choletais les Z’Eclectiques. Le Zec à Lire est une valeur sûre pour se tenir à la pointe de l’actualité culturelle de la région. Il paraît une fois par saison sous un format d’une vingtaine de pages disponible dans les lycées, les salles de concerts ou toute bonne librairie. Sa venue nous a permis d’échanger sur le fonctionnement de nos rédactions respectives. Résultat de ce rendez-vous : une interview pour sa revue et un article pour la nôtre. Une rencontre enrichissante pour la rédaction dans l’esprit de partage si cher au monde de la musique. 
Nicolas

Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp

L’Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp porte bien son nom. L’énergie débordante de cette joyeuse bande aussi inclassable que le chef de file du ready-made a fait chauffer la scène de la Marmite jusqu’à ébullition. Marimba, glockenspiel, flûte à coulisse ou encore « cochon pouet pouet », les sonorités inattendues s’abattent sur le public dans un rythme étourdissant. À mentionner, un hommage fougueux au pianiste John Taylor. 


Malgré leur nombre, les musiciens tiennent le pari de l’osmose en prêtant tous leur voix à la mécanique sonore. La force du sextette est adoucie par la voix de la chanteuse Liz Moscarola. Les climax sont mis en valeur par le jeu de contrastes entre le calme et la tempête au fil des morceaux. S’y ajoute la variété des instruments et des influences, notamment la musique colombienne en prélude au titre Homs. Un concert complet qui ravigote !

H.R., N.D. et N.H.

Dans la marmite du Champ des Treuls


Trois amis d’enfance se sont associés pour faire du maraîchage de légumes, le plus diversifié possible, dans le cadre de l’agriculture biologique.


« Nous sommes installés à Châtelais, dans une très jolie ferme qui s’appelle la Treulerie avec des bâtiments laissés à l’abandon. Pour la faire renaître, nous essayons de façonner le paysage, de recréer un écosystème et nous organisons deux événements par an : Théâtre et Potiron au mois d’octobre, et Festi’treul au printemps. Le théâtre-cabaret fermier est créé autour d’un marché de producteurs dans un esprit de partage, autour d’une grande soupe et sur des scènes ouvertes. Nous entamons notre troisième saison et avons obtenu la certification AB en janvier 2015. Notre bilan est positif, c’est une sacrée aventure avec du travail, de la fatigue, des émotions, des joies, des doutes, des surprises et des rencontres. C’est plutôt chouette. Nous cultivons de nombreuses variétés de tomates comme la tomate-ananas, la tomate andine cornue ou la tomate green zebra. Pour le jus de tomates, nous mixons des tomates avec de la chair granuleuse et plus lisse comme la coeur de boeuf. Nous mélangeons les couleurs pour que ce soit encore plus joli.

Dans les petites bouchées, nous proposons de la salade de courgettes grillées : passer les courgettes en long coupées très fines à la mandoline, les mettre sur du papier de cuisson au four, badigeonner avec un pinceau d’huile d’olive. Puis enfourner et attendre qu’elles soient bien grillées, laisser refroidir. Enfin, mélanger avec un peu de vinaigre balsamique, de cacahuètes grillées, de crottin de chèvre émietté et de menthe ciselée. Nous la présentons sur une tuile de tome de chèvre. C’est une tuerie !

Nous participons à trois marchés par semaine et nous livrons des Biocoop parisiennes ainsi que des paniers de légumes. Notre vie de maraîchers et de jeunes parents ne nous laisse pas beaucoup de temps pour aller au restaurant. Nous avons déjà mangé à Craon au restaurant gastronomique et raffiné Le Quatre Épices, où la cuisine est démentielle. Mais en général, le restaurant, nous le faisons chez nous. Nous cuisinons beaucoup avec les produits qui sont à notre disposition et sommes connus pour notre bonne table ouverte. Nous nous faisons plaisir comme ça. Lier la cuisine à la musique, c’est une question d’envie, de plaisir, de gourmandise ! »

Gisèle et Nadège