vendredi 7 juillet 2017

Les 7 clins d'œil de la rédac'

Keziah Jones © Alain Pellerin
Malted Milk © Alain Pellerin
Qobalt © Alain Pellerin
Centrale 7 © Jean-Pierre Mignot
Nicolas Folmer © Jean Thévenoux
Lucky Chops © Jean Thévenoux
Shades © Jean Thévenoux

La rédac' a testé la répétition de l’orchestre du Collège !

La répétition de l’orchestre du Collège Georges Gironde, dirigé par Emmanuel Dardelle, pour le concert de dimanche à 11h30, place de la République à Segré. Notre reporter Chloé apprécie les morceaux qui seront joués. Un indice : il y a un morceau des Beatles, un de Herbie Hancock et bien d’autres pépites...



La Dream Team de David Bompas de Bleu Platine, imprimeur officiel de Toque & Notes !

© Alain Pellerin
« La question peut paraître simple pour le mélomane que je suis. Mais en fait... pas du tout ! Le truc, c’est que je m’étais déjà posé la question avec les musiciens dont je suis fan mais... de rock !

En effet, depuis le lycée, je m'étais toujours imaginé un groupe de rock formé de Ian Paice (Deep Purple) à la batterie, John Paul Jones (Led Zep) à la basse, Jimi Hendrix à la guitare et le chanteur le plus emblématique, Freddie Mercury (Queen, pour ne pas les citer !).

Sauf que je ne réponds pas tout à fait à la question... Et puis, même s’ils sont (ou étaient) tous capables de composer des chansons jazz ou blues, comme l'ont fait récemment en duo Joe Bonamassa et Beth Hart avec l’album Don't Explain, je ne pense pas que sorti de leur contexte, ces musiciens auraient formé le groupe idéal. Puisque les années ont passé depuis le lycée, ma culture musicale s’est heureusement enrichie et je peux en effet vous faire l’esquisse de « ma formation rêvée » pour ce Saveurs Jazz Festival 2017.

C’est en regardant le film Les enfants du marais que ma curiosité fut éveillée par Louis Amstrong, avec cette scène formidable où l’on voit André Dussolier faire découvrir le titre West End Blues, avec son phonographe en pleine campagne, à ses amis Jacques Gamblin et Jacques Villeret. Il y aurait bien sûr Miles Davis qui m’interpelle avec ce titre So What ou bien Dave Brubeck avec Take Five qui pourraient rejoindre la formation. Côté percussions, je ne suis pas assez amateur pour citer un musicien à rejoindre le combo, mais si vous pouviez me trouver celui qui joue le titre Caravan de Duke Ellington pour le film Whiplash avec J.K. Simmons et Miles Teller, cela compléterait un idéal pour moi.
Enfin, reste la voix.
Une femme, de toute évidence.
Nina Simone ?
Allez ! Norah Jones !
Là, je crois que je tiens quelque chose pour achever mon dessin. La voix de Norah Jones, le dimanche matin au petit déj' sur la terrasse avec un grand ciel bleu !
Les solos d’Amstrong et ce jazz limite blues de Miles Davis...
Ouais... c’est le pied ! »

3 questions à Bruno, le responsable communication du Saveurs Jazz Festival qui a du flair !


© Alain Pellerin
Quel a été ton parcours professionnel ? 
J’ai commencé par la musique avec un DUT aménagé qui nous laissait nos après-midis libres pour jouer. J’avais un job étudiant : j’étais directeur de production d’une salle de spectacle et je me suis vite impliqué dans l’organisation de festivals. Avec mon association étudiante, nous en avons organisé beaucoup, dont celui des cultures tsiganes, un événement phare à Chambéry aujourd’hui  : les Nuits de la Roulotte. De fil en aiguille, je suis devenu chargé de communication de festival il y a 7 ans.

Parle-nous d’un concert qui t’a marqué. 
Je réfléchis... J’ai beaucoup aimé PJ Harvey... Et j’ai kiffé Kery James. Au Ferté Jazz Festival, c’était vraiment classe d’écouter l’oudiste Dhafer Youssef. Je l’avais vu il y a quelques années avec Nguyên Lê, guitariste de jazz, pour un duo complètement barré. Et là, son nouveau show, j’ai trouvé ça vraiment très bon. 

Est-ce que tu cuisines ? 
Un peu. J’ai des origines italiennes, mais je ne parle pas un mot d’italien, c’est très triste pour ma grandmère mais c’est comme ça. Je fais notamment une sauce pour les pâtes, qu’on appelle le ragù. Il faut faire mijoter très longtemps et ne pas déguster le jour-même pour laisser reposer. Comptez une bonne heure de préparation et cinq heures de cuisson. On commence par faire fondre les oignons dans de l’huile d’olive, beaucoup d’huile d’olive, c’est la règle de base. Ensuite, on ajoute un bouquet garni, des olives noires, puis la viande hachée de bœuf. Le secret, c’est d’
écraser la viande dans de l’huile avec du basilic, du sel et du poivre... ça évite qu’elle ne s’agglomère. On termine par un coulis de tomates et des tomates cerise. Parfois je mets un peu de tabasco pour donner un petit côté relevé. Je suis aussi d’origine ardéchoise et j’ai de la famille qui a des chênes et des chiens truffiers. Alors dès que je peux, je cuisine avec de la truffe. Avec un chien, je vais chercher des truffes puis je les cuisine. Moi qui ne suis pas trop chien, je trouve ça très intéressant. Il existe une sorte d’harmonie entre le chien et son maître. Le côté nature, c’est cool. La truffe c’est aussi très bon avec des tagliatelles voire des pâtes encore plus larges. Là aussi il faut de l’huile d’olive et du parmesan, avant de râper la truffe, sans la cuire surtout car elle perdrait de sa saveur.

Propos recueillis par Hélène

C'était hier : Jean-Jacques Milteau, Éric Bibb et Popa Chubby


© Thierry Ploquin
© Jean Thévenoux

Le blues est de mise sur la scène du Parc. Jean-Jacques Milteau et Éric Bibb ouvrent le bal avec une chaude ambiance digne de l’Arizona dans un décor imaginaire rappelant les plus grands westerns ! Yihaa ! Sous le nouveau chapiteau rouge du festival, les deux compères nous proposent des standards comme House of the Rising Sun, ou encore un Bourgeois Blues très country. Au milieu des 12 mesures du blues, ils en profitent pour nous glisser de délicieux moments suspendus comme avec le magnifique I Heard the Angels Singing. Éric Bibb transpire le blues !
Après avoir surchauffé ce chapiteau, c’est au tour de Popa Chubby de mettre le feu avec son blues, dans une ambiance rock à la limite du hard-rock. Ce monsieur aux nombreux tatouages nous livre notamment une version survoltée du Hey Joe de Jimi Hendrix qui démontre tout son talent de showman, sans parler de son Somewhere over the rainbow ! Popa Chubby est un véritable virtuose muni de sa guitare bariolée d’inscriptions. Le public du Saveurs Jazz Festival s’en souviendra encore longtemps ! 

Orianne et Chloé