samedi 9 juillet 2016

Dans la marmite de... Meddy Gerville, le jazz à la sauce réunionnaise

Meddy Gerville, pianiste, auteur, compositeur et interprète réunionnais a commencé son parcours en jouant dans les églises, les mariages, les bals... Il a peaufiné sa formation au Centre d’Informations Musicales à Paris auprès de Marc Thomas. Son prochain album Tropical Storm sera disponible dans les bacs à l’automne 2016. Tout comme sa musique, la cuisine réunionnaise est épicée. Sa musique mélange avec un goût unique les rythmes du maloya, du séga (musiques traditionnelles réunionnaises) et du jazz. Il s’agit d’une fusion jazz-métis. En parlant de cette association savoureuse, Meddy évoque le lien récurrent avec l’histoire de la Louisiane, de la musique créole et de la Nouvelle-Orléans. Il enregistre son premier disque à 23 ans et enchaîne depuis les collaborations avec des artistes reconnus comme Lionel LouekéNicolas FolmerOlivier LouvelStéphane GuillaumeDidier LockwoodLouis WinsbergDominique Di Piazza... Son prochain album Tropical Storm sera disponible dans les bacs à l’automne 2016. Tout comme sa musique, la cuisine réunionnaise est épicée.

Meddy nous propose une recette de Cari au poulet :

Verser de l’huile dans une marmite sur un feu de bois.
Faire dorer un bon poulet fermier coupé en morceaux avec du sel et du poivre. Réserver.
Faire rissoler ail, oignons, safran, thym, tomates hachées finement, et un peu de kaloupilé (épice réunionnaise).
Ajouter la viande et laisser mijoter en mélangeant régulièrement.
Servir ce plat avec du riz ou des lentilles.
Assortir avec un bon Bordeaux rouge.


Meddy apprécie particulièrement de manger à L’Ambéric à La Réunion, qui propose des plats traditionnels revisités en faisant cohabiter la modernité et la tradition. Ce lieu situé dans le village nommé Le Tampon nous fait découvrir le charme d’un jardin créole.

Gisèle C.
Photos © Jean Thévenoux

La rédac a testé pour vous... l'atelier musique du collège Georges Gironde

L’atelier musique du Collège Georges Gironde a joué place de la République hier midi devant un public enthousiaste, une prestation dynamique et rafraichissante. Bravo !

Aubance P.
Photos © Thierry Ploquin

La rédac a testé pour vous... une balade jazz et conte de folie

Pierre Desvigne et Julien Behar nous avaient donné rendez-vous hier après-midi : ils nous invitaient à les suivre autour du Collège Georges Gironde et du complexe sportif, lieux pleins de souvenirs pour certains. Tantôt dans l’herbe à l’orée du parc, tantôt dans le gymnase ou sur le stade, ils nous racontent l’histoire d’un petit chaperon rouge moderne, MP3 aux oreilles et sweat à capuche H&M sur le dos. Elle part voir sa « vieille-grand » et… rencontre le loup dans un parking souterrain. Conteur et chanteur très expressif, Pierre Desvigne nous emmène au pays de l’absurde, dans des décors pourtant très réalistes. Au programme, une mamie à la poêle – « rien ne vaut les recettes de mémé, surtout quand elle est dedans », un génie sorti d’un sac de lessive, un rat amoureux d’une saucisse et un poisson rouge embrassant miss France, tout cela accompagné d’un saxophone baryton qui nous précipite dans le récit. Un cynisme hilarant, on en redemande !

Aubance P.
Photos © Jean Thévenoux

La rubrique des lycéens

À la rencontre d'Alex Stuart

Nous avons interviewé Alex Stuart, guitariste d’origine australienne, qui pour la première fois participe au Saveurs Jazz Festival. Il est accompagné du bassiste Ourel Ellert, du batteur Antoine Banville, du saxophoniste Irving Acao et enfin, du trompettiste Nicolas Folmer, programmateur du festival. Alex nous confie qu’il a commencé le piano à 6 ans et la guitare à 10 ans, l’année de son arrivée en France. À 14 ans, il se produit pour la première fois devant un public. Alex Stuart est un artiste très occupé, mais entre deux avions, il aime lire des livres qui parlent du monde et de ses différentes cultures. Parmi ses livres de chevet, il y a le Testament à l’Anglaise de Jonathan Coe, La maison de l’esprit de Isabel Allende et Sur la route de Jack Kerouac. Demain, cet artiste s’envolera de Nantes pour se produire en Grande-Bretagne… peu de temps pour visiter la région. Mais il le dit, il reviendra sur les terres du Saveurs Jazz Festival.
Angéline, Thomas & Juliette
Photos © Laëtitia Bouteiller


Les réactions du public conquis par Güzu

Nous étions une quarantaine de personnes à assister au deuxième concert de Güzu, mais cette fois à Grez-Neuville au théâtre de verdure. Le groupe a émerveillé le public, voici quelques réactions récoltées après le concert :



Je trouve ça très bien d’organiser des balades dans les petits villages autour de Segré.

Je suis en vacances. Nous sommes venus exprès pour le festival !


C’est un jazz élaboré, avec une chanteuse qui possède une très belle voix.



Nous avons récemment découvert le festival grâce à l’Office de tourisme. Hier nous sommes allés voir Ahn Tuan New Quartet à Miré.





Dans tous les cas, ce jazz électrique et la chanteuse à la belle voix ont séduit tous les festivaliers.
Juliette
Photos © Laëtitia Bouteiller

Le visuel du jour

La pochette de l’album Schizophrenia de Laurent Coulondre Trio


« Très graphique, je pense à un mélange de sentiments, d’ombres et de lumières. C’est très poétique ! Ça me fait rêver et m’invite au voyage. L’artiste semble un peu tourmenté, c’est intriguant. J’ai envie d’aller chercher plus loin. Que se cache-t-il derrière la couverture ? »
Laëtitia, professeur d'anglais au lycée Blaise Pascal

« Cette pochette assez graphique nous laisse clairement imaginer le contenu de l’album : l’opposition et la fusion de deux univers musicaux, des mélanges rythmiques et stylistiques. Ces deux univers aux formes sinueuses se rencontrent en un centre où l’on devine Laurent Coulondre himself comme l’instigateur et chef d’orchestre de cette musicale schizophrénie. En bref, j’aime assez cette pochette qui éveille ma curiosité et me donne envie d’en savoir plus et d’aller faire découvrir à mes oreilles curieuses le contenu de cet album.»
Cyril, Otus Prod - Société de production audiovisuelle

« Le mélange de noir, de blanc et de couleurs, de surimpressions, appelle un mélange des genres musicaux et des influences. Il y a un côté image de Rorschach, qui colle bien au titre de l’album Schizophrenia, avec en fond la figure de l’artiste, donc j’imagine qu’on retrouvera la touche Coulondre au travers de tous ces styles. Enfin, les tons chauds, c’est une petite touche légère de modernité, de pop, de chaleur sur un fond plus classique. Une belle pochette qui donne envie d’écouter pour découvrir ! »
Pascal, Otus Prod

3 questions à Laurène Thomas, coordinatrice de Centrale 7

Ne manquez pas les œuvres – aussi éclectiques que le jazz – des artistes de Centrale 7 présents au village du festival


Pour ceux qui ne vous connaissent pas, qu’est-ce que Centrale 7 ?
Installée depuis 2006 sur la friche industrielle des anciennes mines de fer de Nyoiseau, l’association Centrale 7 propose des ateliers aux plasticiens, peintres, sculpteurs et photographes. Elle travaille à la création et à la diffusion artistique en milieu rural. Elle ouvre régulièrement ses portes aux publics qui viennent visiter le site extérieur : parcours d’interprétation du patrimoine minier et parcours d’art ; ainsi que le hall qui accueille La Recette, une exposition trimestrielle. Nous proposons en ce moment l’exposition « Sous-Sol » dans le cadre de la 7èmeédition de La Recette. Ouverte de 14h à 18h tous les jours jusqu’au 30 juillet. Entrée 3€

Pouvez-vous nous parler des œuvres qui seront exposées au village du festival ?
Elles représentent bien Centrale 7 puisqu’elles sont éclectiques et font appel à différentes techniques : sculpture sur métal, bois, assemblage, recyclage, peinture, etc.

Les artistes et leurs œuvres présentées :
- Damien Gérard, Romain Goiset, Mélanie Le Page, K-MiSoL : sculptures métal, soudure et couture
- Christophe Forget avec des peintures et gravures petit format
- Matthieu Pineau, sculpteur, posera des contrebassines (contrebasse artisanale et détournée) dans certaines loges des artistes du Saveurs Jazz et au stand de Centrale 7 également
- K-Mi-SoL avec des sérigraphies et Mylène Duhail avec des linogravures
- Mat Signol avec des peintures technique collage
- Vincent Tétu avec des sculptures en bronze

Avez-vous un coup de cœur dans la programmation ?
John McLaughlin dont je connais le travail avec Paco Ibáñez notamment, que j’ai beaucoup écouté étant petite. J’aime aussi beaucoup Nat King Cole, je suis donc très curieuse d’entendre ce que Hugh Coltman en fera. Les autres groupes seront des découvertes : Un Poco Loco et Pixvae m’attirent particulièrement.

Hélène R.
Photos © Jean Thévenoux

C'était hier... Meddy Gerville et Richard Bona

Grisante. C’est le mot pour qualifier la soirée. Avec un jazz mélangeant les genres et les cultures, Meddy Gerville et son groupe ont insufflé une harmonie magique au festival ce soir. Un concert tout en émotion et en syncopes ! Ces cinq musiciens ont fait vibrer la salle. Le leader réunionnais a su amener à Segré le soleil rythmé de la Réunion et tout son héritage. Un concert exotique à siroter avec un cocktail fruité.







Bona et ses bonettes ont réchauffé cette douce soirée d’été sur des airs de jazz cubain. Entre balades rythmées et mélodies surchauffées, ce bassiste camerounais a réussi à faire danser les festivaliers. Sa bonne humeur et sa sympathie ont apporté un souffle de gaieté sur la scène du Parc. Richard Bona, un hymne à la joie !










Aubance P. & Orianne B.
Photos © Jean Thévenoux