dimanche 9 juillet 2017

Les 11 clins d'œil de la rédac'

Gauthier Toux Trio © Anthony Le Gougouec

The Show © Anthony Le Gougouec

Ensemble Ibériades © Anthony Le Gougouec

Morse © Jacques Chouteau

Collège Georges Gironde © Thierry Ploquin

Herbie Hancock © Thierry Ploquin

Ensemble Ibériades © Jean Thévenoux

Pierre Durand "Roots" 4tet © Thierry Ploquin

La Botellerie © Audrey Morel

La Botellerie © Alain Pellerin


The WIP Station © Alain Pellerin

Dans la marmite de Romain Debain, un brasseur sachant jazzer à l'Alpaca

Droits réservés
« Avant de me consacrer au brassage de la bière, j’ai travaillé dans l’animation, l’enseignement... J’ai appris le brassage en Irlande et l’ai pratiqué pendant 10 ans en amateur. Je me suis installé en octobre 2016 à Sceaux-d’Anjou suite à un stage dans une brasserie au Pérou. Je me suis inspiré de ce pays pour nommer mon entreprise l’Alpaca. Je propose deux gammes, la première est composée de cinq bières : deux bières blondes dont l’une est plus fruitée grâce à une technique différente de houblonnage, une bière ambrée, une bière blanche brassée avec du blé, une India Pale Ale (IPA) plus houblonnée et plus amère à fermentation haute d’origine anglaise. La seconde est une gamme saisonnière qui comprend une brune, une noire, une rouge avec des épices et une avec des fruits. Ma recette fétiche est un ragoût irlandais, Irish stew, un plat mijoté. Les ingrédients sont du collier de mouton, du céleri et des carottes, un bouquet garni. Il faut faire revenir la viande dans du beurre et de l’huile sagement dosés. Prélever la viande et réserver le fond puis verser progressivement la farine pour lier un roux brun. La sauce est arrosée de Guinness. Ajouter la viande, les légumes, le bouquet garni et les couvrir d’eau. Laisser mijoter pendant 2 ou 3 heures. Une purée de pommes de terre accompagnera idéalement ce plat. » 
Romain a brassé pour le Saveurs Jazz Festival une bière que vous pouvez déguster dans les cafés de Segré ou acheter sur le site du festival. 



G.C. et N.H.

La rédac' a testé le Saveurs Jazz en balade avec The Wip Station

Les quatre barbus pas barbants

© Emmanuel Brébion

Au théâtre de verdure de Grez-Neuville, la rédac’ savoure le concert de The WIP Station. Coiffés de leurs casques audios, ils captent l’attention du public par des effets électro et n’hésitent pas à utiliser quelques objets insolites comme une enclume. Un set inspirant pour une invitation au voyage au cœur de l’électro-jazz et des samples de la WIP Station. 

G.C., C.D. et O.B.

La dream team de Pascal Maupeu

Pascal Maupeu vous proposera une sieste musicale « autour d’Elvis » demain, Place du Moulin sous la Tour à 16h30. 



« Mon groupe idéal autour d’Elvis hmm… Il s’en est déjà pas si mal sorti, surtout à ses débuts (grâce au légendaire Scotty Moore à la guitare). J’aurais bien aimé entendre l’un des groupes de Bill Frisell accompagner le King, en l’occurence avec Kenny Wollesen à la batterie, Tony Sherr à la basse et Greg Leisz à la lap-steel… Ou encore un album produit par Rick Rubin (l’ultime producteur de Johnny Cash)… et pour finir, je donnerais cher pour entendre une version de Viva Las Vegas par Elvis et Ornette Coleman épaulés par le Prime Time, de l’époque de In all languages, ce serait je pense une invitation à la danse du plus bel effet ! »

Chroniques lycéennes : Stacey Kent

Deux lycéennes de Bourg-Chevreau se sont essayées à la critique de disque, voici leur proposition.


« Pas besoin de passeport ni de billets d’avion, un endroit calme et un bon fauteuil suffiront à vous faire traverser les frontières. Stacey Kent, emblème féminin du jazz aux 2 millions d’albums vendus, nous fait découvrir une version douce et suave de la musique de Louis Armstrong. À L’aube de ses 50 ans, la jazz lady américaine lui apporte une touche de modernité avec son album Breakfast on the morning tram sorti en 2007. Ce dernier a eu un énorme succès : trois mois seulement après sa sortie, il devient disque d’or. Pas étonnant ! Ses chansons cassent des clichés encore persistants sur le jazz avec, par exemple, des reprises de Serge Gainsbourg (Ces petits riens et La saison des pluies) chantées en français. Sa voix nous fait voyager dans un univers apaisant à l’ambiance feutrée, faisant vivre un moment agréable à des personnes amatrices de jazz autant qu’à des non-initiés à ce style musical. Attachez vos ceintures et préparez-vous au décollage ! » 

Eva Ménard & Solène Rochepeau

3 questions à Pierre Durand, guitariste du « Roots » 4tet

Comment s’est formé votre 4tet ? 
J’ai joué avec Guido Zorn dans le groupe Rocking Chair, monté par Airelle Besson et Sylvain Rifflet. Je connaissais aussi Joe Quitzke, nous avions joué ensemble avec Joce Mienniel. Guido m’a présenté Hugues Mayot et j’ai tout de suite adoré sa façon de jouer. On respire pareil en musique, on se laisse surprendre, on réagit à ce que fait l’autre, on est sur l’instant présent, libres de creuser une idée d’un concert à l’autre ou au contraire de passer à autre chose si le cœur nous en dit. Nous sommes avant tout musiciens, nos instruments nous servent à nous exprimer et constituent un moyen et non une finalité. Ça change tout.

Comment s’organise la composition ? 
Je cherche toujours à raconter une histoire. Parfois elle a un scénario, parfois elle parle d’un sentiment. Sur l’album, Tribute relate l’histoire des Africains déportés aux Amériques ; ils rencontrent la musique des blancs esclavagistes qui donnera le blues et le negro spiritual. Le Regard des autres décrit la journée d’une personne qui justement n’existe qu’à travers les autres. Ce caméléon s’adapte sans cesse à ses interlocuteurs. En revanche, What You Want & What You Choose est composé à partir d’un sentiment, c’est un morceau sur la frustration. 

Votre dernier album Chapter Two : ¡Libertad! invite au voyage. Quelles ont été vos principales influences pour ce projet ? 
Pour répondre à cette question, il faut remonter à la base : qu’est-ce que le jazz ? Si on pense que le jazz est un style de musique, alors je suis de moins en moins un jazzman. Si on pense que c’est un état d’esprit, alors clairement, ce disque est un album de jazz. Pour moi, c’est la seule musique sur terre qui mélange toutes les musiques du monde avec de l’imprévu. Si bien qu’un musicien, à partir du moment où il improvise, peut tout mélanger. Depuis mon premier album enregistré à la Nouvelle-Orléans en solo, je pars de ce qui m’a donné envie d’être musicien pour dérouler le fil d’une bobine dont je ne connais pas l’épaisseur. Il y a tellement de choses à découvrir.  


© D.R.

Hélène Roland

C'était hier : les Doigts de l'Homme, Youn Sun Nah et Scott Bradlee's Postmodern Jukebox !

Soirée éclectique sur la Scène du Parc !

© Thierry Ploquin
© Jean Thévenoux
Les Doigts de l’homme ont su toucher de toutes leurs cordes le coeur des festivaliers : ils ont vibré au son d’un jazz manouche à la fois tendre et poétique, entraînant et engagé. Mention spéciale pour l’humour décontracté du guitariste Olivier Kikteff.

© Jean Thévenoux
© Éric Le Dévéhat
Pour sa deuxième prestation au Saveurs Jazz Festival, Youn Sun Nah nous a proposé un set inspiré. Au milieu des reprises de Jimi Hendrix, Tom Waits ou Nina Simone, elle a apporté son aura mystique sous le chapiteau rouge. À retenir : prenez un verre de vin pour jouer de la guitare lors de votre prochain boeuf entre potes.

© Jean Thévenoux
© Éric Le Dévéhat

Avec Scott Bradlee’s Postmodern Jukebox, il ne faut pas se fier aux airs des comédies américaines, le swing envahit la scène, la salle et tout le parc de Bourg-Chevreau. Tout y était : le crooner, les chanteuses, le danseur de claquettes, le spectacle était assuré. De Dolly Parton à Justin Bieber, en passant par Taylor Swift et Scott Joplin, sans oublier Beyoncé, Justin Timberlake et Bruno Mars, les reprises résonnaient comme dans un club des années 20. Tour à tour, les shows se succédaient tel un tourbillon. Ce soir l’Amérique était à Segré !

La rédac'