samedi 6 juillet 2019

Dans la marmite de Marie

©Jean Thévenoux

Une bénévole fine cuisinière ! Marie, retraitée enseignante, est bénévole depuis 7 ans, toujours au catering.

« J’ai suivi Nicole, une amie. Je participe à la commission communication avec elle, nous distribuons les programmes, nous collons les affiches dans les villages autour de Segré, Pouancé, Candé. C’est sympa, nous discutons avec les gens qui nous accueillent avec le sourire.

Voici une recette que j’aime bien faire, c’est très frais l’été. Mes enfants l’adorent.
Verrine de poivrons, mascarpone et piment d’Espelette :
Pour 4 personnes, il faut 4 poivrons verts, 4 poivrons rouges, 250 g de mascarpone, une cuillerée à café rase de piment d’Espelette, 2 cuillerées à soupe d’huile d’olive, 2 cuillerées à café de concentré de tomate et du sel. Je fais griller les poivrons au four pour enlever la peau. Quand ils sont bien grillés sur toutes les faces, je les mets dans un journal, j’attends un quart d’heure et alors je peux enlever la peau et les pépins très facilement. J’en coupe une partie en lanières et je mixe le reste avec le mascarpone, le piment d’Espelette et le concentré de tomates. Des tomates du jardin, évidemment ! Je mets dans les verrines, j’ajoute les petites lanières et des graines de courge torréfiées à la poêle pour donner du croquant. Je réserve au frais pendant 2 heures. Avec les verrines aux poivrons, on boit un rosé de Loire élevé par mon neveu viticulteur au Domaine des Varennes à Saint-Lambert-du-Lattay. Il a aussi un chenin blanc extra. »

Mes petits-enfants adorent les desserts et pour en préparer, j’utilise beaucoup mon siphon. Je leur fais souvent une chantilly au Carambar! Porter à ébullition 200 cl de crème fleurette, ajouter 17 Carambar, faire chauffer doucement en remuant sans cesse jusqu’à ce qu’ils aient tous fondu. Je mets la préparation dans le siphon pour faire la chantilly. Dans le fond de la verrine, je prépare une ganache en mélangeant 100 g de chocolat noir, 20 cl de crème fleurette et 20 g de beurre. Je dépose un peu de ganache au fond de la verrine et la laisse durcir au frais avant de la couvrir de chantilly au Carambar. Et pour décorer, je saupoudre de pralin.

Avec mon mari, nous profitons aussi de nos escapades pour faire des découvertes culinaires. Par exemple, à Saint-Jean-de-Monts, nous avons apprécié un restaurant, La Villa, avec un menu bistronomique. Le chef cuistot est un disciple d’Escoffier. Il propose une toute petite carte, c’est joli, c’est très bon et j’ai envie d’y retourner. »
Gisèle C

Vu et entendu

D’abord, bravo à tous nos bacheliers, dont quelques-uns de nos bénévoles !
 
©Thierry Ploquin
Nos photographes, 20/20 en gymnastique !




« Je ne sais pas si c’est une bonne idée que je m’y mette... » - Julien Behar, à propos de la peinture pendant son concert au Carreau




« Seun Kuti. En casaque rouge et sax dominateur devant une chevauchée de rythmes effrenés. Emir Kusturica. Ça commence comme Rabbi Jacob, puis la Panthère Rose, Pink Floyd, Piazzolla ou Yvan Rebroff et les Brastisla Boys ; mais, c’est vrai qu’avec autant de munitions autour du cou, mieux vaut être « non fumeur » !
BCUC. Logorrhées masculines et arabesques féminines devant une rythmique ethnique. » - Le Festivalier Anonyme

Carte blanche au Carreau avec Pierre Durand et Julien Behar

©Thierry Ploquin
 
Quel décor atypique que celui de l’atelier de Florent Maussion au bois II ! Pour ce troisième épisode de Carte Blanche au Carreau, le saxophoniste Julien Behar a invité le guitariste Pierre Durand pour un nouvel épisode de ces instants musicaux, réussis jusqu’ici !

Dans l’atelier de l’artiste, les spectateurs prennent place, puis la musique à son tour et une aventure démarre. Mais les instruments ne sont pas seuls... Des voitures qui passent à l’extérieur au chant du coq, ou même aux grattements du pinceau sur la toile, tous les bruits naturels de l’endroit constituent une forme d’accompagnement faisant partie de la musique. L’odeur de la peinture sur la toile de Florent ajoute une seconde dimension aux morceaux joués et vous transporte vers le monde des deux musiciens. En chute libre dans leur musique par moments, ils savent explorer avec douceur et énergie les chemins de l’improvisation, se jouant facilement de la résonance du lieu.

Ce fragment de jazz hors du temps a conquis le public et les membres de la rédaction présents, car l’art et la musique font bon ménage... Mais la musique est un art !

Lucien B

Le concert de Myosotis au Saveurs Jazz en Balade

©Françoise Lardeux
Une fois de plus, le Saveurs Jazz en Balade a fait ses preuves ! Vendredi midi, Myosotis, quartette débordant de vitalité, a emporté le public grez-neuvillois avec sa musique riche et dynamique. Les mélodies groovy, portées par la voix chaleureuse et pleine d’audace de Nona Mcelem, ont empli le théâtre de verdure d’une énergie communicative. Un magnifique concert, allez vite écouter leurs chansons si vous ne connaissez pas !

Manon D

Line Kruze, artiste haute en couleur

©DR
C’est vers l’âge de ses 13-14 ans que Line Kruze est tombée dans la marmite du jazz grâce à ses professeurs qui lui ont fait découvrir de nombreux artistes. Ce fut un vrai coup de foudre pour elle !

Line n’a pas qu’un ingrédient dans son sac : entre jazz, rock et pop, le mélange est complexe et elle concocte ses recettes avec soin. C’est une artiste qui consacre beaucoup de son temps au violon et à la composition. Plus de 300 concerts à son actif ! Malgré tout, son temps libre reste réservé à sa famille et ses amis pour partager avec eux… Devinez quoi ?... Des concerts et expositions !

Avant de monter sur scène, Line n’a besoin que d’un ingrédient, l’adrénaline !

Sur scène, cette joyeuse artiste n’est pas très solo et elle préfère jouer en équipe. Comme elle ne fait pas les choses à moitié, elle a monté un Big Band de 8 à 9 musiciens et adore écrire pour les instruments à vent qui le composent.

Vous voulez encore mieux la connaître ? Rendez-vous pour son concert sur la scène du parc, le samedi 06 juillet à 20 h !

Coleen Jagut
1ère Bac Pro GA
Lycée Bourg Chevreau

3 questions à Ludivine Issambourg, flûtiste d’Antiloops

Ce groupe va mettre la Marmite en ébullition !

 

©DR
La flûte traversière est au cœur de votre projet musical. Que représente cet instrument pour vous ? Quels sont les flûtistes qui vous ont marquée, inspirée ? 
La flûte traversière est tout simplement le
prolongement de moi-même, elle m’a été nécessaire et indispensable dans ma vie et le restera. Le rapport à l’air, à la respiration en général et à ma respiration, au son, aux vibrations : voilà ce que représente mon instrument pour moi, quelque chose de vital. En premier lieu, j’ai été inspirée par les flûtistes Roland Kirk, Eric Dolphy, Yussef Lateef, Hubert Laws, Jeremy Steig, Dave Valentin... Mais aussi par des musiciens plus actuels, comme Magic Malik, Hervé Meschinet, Michel Edelin, Greg Patillo, Anne Drummond, Nicolas Stilo, ou encore Nicolle Mitchell.


L’énergie contagieuse que dégage votre dernier album Lucid Dreams laisse présager d’un concert explosif. Que ressentez-vous sur scène ?
Je ressens une énergie qui circule, à l’intérieur de moi-même mais aussi et surtout avec les musiciens avec qui je joue, puis avec le public. On voyage ensemble et ça, c’est une sensation extraordinaire.


Quels sont vos projets à venir ?
Je prépare un nouvel album, un tribute à un de mes mentors, Hubert Laws. J’ai choisi de reprendre des morceaux de cet immense flûtiste américain durant sa période 70s, notamment ses albums sur le label CTI. J’ai la chance de travailler avec Éric Legnini à la direction artistique et au Fender Rhodes, suivi d’une dream team de choc : Laurent Coulondre à l’orgue et au Clavinet, Julien Herné à la basse et Stéphane Huchard à la batterie. Nous sommes actuellement en mixage et cet album sortira sous mon nom (indépendamment d’Antiloops) certainement fin 2019 ou début 2020. En parallèle, je travaille évidemment sur le prochain album d’Antiloops pour 2020, ainsi que sur un quartet acoustique...


Hélène R

C'ÉTAIT HIER...


Ce soir le Saveurs Jazz est international ! Les accents cubains du Joel Hierrezuelo 5TET ont su réchauffer le cœur des spectateurs de la Marmite, avant que le public de la Scène du Parc n’aille se déhancher devant Seun Kuti & Egypt 80.


©Yves Estrabaud


©Yves Estrabaud
Les deux sets des Américains du Delvon Lamarr Organ Trio ont ensuite capté toute notre attention. 

©Jean Thévenoux

Avec Emir Kusturica et son No Smoking Orchestra, la folie balkanique s’est emparée de l’assistance. Fil rouge du concert, la Panthère Rose a rythmé les intermèdes du leader, qui a régalé son monde de son espièglerie, trop content de nous faire reprendre en chœur « F*ck MTV ! » et de nous balader dans son univers cinématographique déjanté.

©Thierry Ploquin

©Pascal Rabel
Pour clôturer cette troisième journée en beauté, l’énergie inépuisable des Sud-Africains BCUC, dont le nom signifie « l’homme en marche vers la liberté de conscience », a achevé de nous mettre en transe avec l’album The Healing, véritable thérapie  musicale.

Hélène R