lundi 8 juillet 2019

Et bien sûr, pour finir la semaine en beauté...

©Pascal Rabel

Robin, notre coordinateur préféré !

Robin Godicheau est coordinateur au Saveurs Jazz Festival depuis maintenant 7 ans. En 2011, alors qu’il était bénévole, le directeur Pierrick Aunillon lui a proposé le poste de coordinateur qui n’existait pas encore. C’est donc Robin qui a dû créer sa recette pour ce poste. Avant tout, n’oublions pas que Robin est l’ingrédient indispensable du Saveurs Jazz Festival. Et oui, c’est à lui que revient la supervision des bénévoles et l’harmonisation des activités de chaque pôle de la brigade du festival. Il faut avoir l’œil partout, être en lien permanent avec les collègues, veiller à ce que tout se passe bien et que les délais soient tenus.
Si Robin a craqué pour ce métier en lien avec ses études et son parcours de jeune bénévole engagé (il était à l’origine du festival Chaou Baou de Noyant-la-Gravoyère), c’est parce qu’il peut travailler sur le territoire où il a grandi, ce qui est vital pour lui. 
Robin vit assez souvent des moments stressants, comme lors de sa toute première édition (On n’a pas de mal à l’imaginer !), ou encore en 2016 quand il a dû assurer seul la responsabilité du festival. Malgré la fatigue, il adore les moments très festifs à partager avec ses coéquipiers. 

Robin, raconte-nous ton coup de cœur…
En 2018, fier d’avoir programmé le groupe Binker and Moses, il a pu voir une petite partie de leur concert, malgré sa charge de travail. Il a adoré ! 
En 7 ans de travail, Robin a connu des moments assez drôles. L’année dernière, par exemple, l’association des commerçants de Segré avait proposé un jeu de piste en lien avec l’office du tourisme. Il s’agissait de retrouver la contrebasse de Kyle Eastwood perdue quelque part dans Segré. Et bien figurez-vous que cette disparition imaginaire est devenue réalité ! En arrivant à l’aéroport de Nantes, l’instrument avait bel et bien disparu des bagages de l’artiste ! Il fallait trouver une solution ! Qu’à cela ne tienne ! Kyle Eastwood, doté de plusieurs cordes à son arc, a pu jouer… sur une basse électrique !

Constance Béchu
1ère Bac Pro GA
Lycée Bourg Chevreau

Les petites mains du festival...

Parce que sans eux, le festival n'aurait pas lieu !


Techniciens pendant les balances ©Pascal Rabel
Bénévoles ©Yves Estrabaud
Jérôme, régisseur ©Thierry Ploquin
Bénévoles ©Françoise Lardeux
Bénévoles ©Jean Thévenoux
Technicien ©Thierry Ploquin
Benjamin, billetterie et accueil ©Thierry Ploquin
Robin, coordinateur du festival ©Thierry Ploquin
Membres des équipes de secours et de sécurité ©Thierry Ploquin
Paul et Robin, équipe de production ©Pascal Rabel
Nicolas Folmer et Ronan Palud ©Yves Estrabaud
Alain, coordinateur des bénévoles ©Thierry Ploquin

Vu et entendu

Quand le public en voit de toutes les couleurs !
©Jean Thévenoux


« J’espère que la musique n’a plus de Segré pour vous ! »
« Vive le jazz, youpi ! »

Thomas Dutronc, à la fin de son concert


« On ne peut venir qu’un soir cette année.
- C’est déjà bien, il y en a qui ne viennent pas du tout !
- Ceux-là, ils sont fous ! »

D’illustres festivaliers


« Vincent et ses nappes psychédéliques aérostatées, Émile et son jeu de jambes inimitable manifestation extérieure de son jeu de sax). »
Le festivalier anonyme

Un Saveurs Jazz en Balade aux parfums d'Orient


Thym citron, camomille romaine, menthe poivrée... comptent parmi la trentaine de plantes médicinales cultivées sur l’exploitation d’Adatris à Châtelais que nous avons eu plaisir à visiter nombreux, en calèche. François Duveau et Olivier Courivaud, duo de passionnés du terroir, nous ont expliqué le séchage de leurs cultures à 35 ou 40°, pas plus, pour conserver les principes actifs, sans pour autant dévoiler tous leurs secrets. Ils viennent en effet de breveter « l’eau native », chargée en huile essentielle, qu’ils extraient de leurs plantes.

©Jean Thévenoux
Un second binôme d’exception, Duo Garcia, a pris le relais pour nous offrir un voyage magique sous une tente orientale improvisée qui embaumait la menthe séchée. Le décor idéal pour écouter le jazz oriental de ces deux frères tourangeaux très pédagogues. Duo Garcia, c’est la fusion des cultures du Maghreb et d’Afghanistan. Ellie au robab (luth afghan) et Samuel à la derbouka et autres percussions, jouent avec ces deux esthétiques traditionnelles pour proposer des morceaux uniques et finalement très modernes.

Hélène R.

Dans la marmite de Jean-Marc Ploquin, disquaire marathonien


©Thierry Ploquin
« Je suis disquaire avec ma femme à la ville comme à la scène ». Le couple a pignon sur rue : Les enfants de Bohème rue de Saint-Malo à Rennes, depuis plus de 15 ans. Entre son magasin, les concerts et les festivals, Jean-Marc a des journées à rallonge. 

« Au niveau culinaire, beaucoup parlent de la recette de leur mère ou de leur grand-mère, je vais vous transmettre une recette que mon fils a inventée lorsqu’il avait 9 ou 10 ans. Nous la lui réclamons très régulièrement. C’est le tajine de crevettes du soleil.
Prendre 1 kg de belles grosses crevettes, un oignon, deux gousses d’ail, un bouquet de coriandre, du sel, du poivre, une pincée et demie de piment d’Espelette, un peu de quatre épices. Faire chauffer l’huile dans le tajine. Faire revenir l’oignon émincé et l’ail écrasé. Ajouter les crevettes (après les avoir incisées tout le long de la crête du dos) et les faire cuire jusqu’à ce qu’elles deviennent roses. Baisser le feu et y ajouter du chorizo espagnol coupé en tranches. Incorporer les épices, le sel, le poivre. Ajouter le jus d’un citron jaune. Laisser mijoter, laisser… prendre. Au dernier moment, ajouter la coriandre ciselée. Servir ce plat avec du riz 3 couleurs. 

Pour ce type de plat, il faut un petit vin blanc, un Picpoul de Pinet, du Languedoc. »

Gisèle C.

La dernière Carte blanche au Carreau...

©Yves Estrabaud
Si on mixe les pas feutrés du saxophone et la course effrénée d'une danseuse énergique, ça fait quoi ? Ça donne le dernier épisode de Carte Blanche au Bois II, marqué par une grande improvisation musicale et chorégraphique. Julien Behar et Maude Albertier jouent à cache-cache entre les arbres et les anciennes bâtisses minières, elle est la femme sauvage, indomptable et proche de la nature, il est celui qui la cherche, qui la suit...

Le tout autour des œuvres de Jimmix qui vit sur le site de Centrale 7. Cela permet à tous les spectateurs de rentrer dans son univers artistique complètement déjanté et de Savourer le Jazz de l'un des derniers concerts du Festival...

Lucien B.

C'était hier...

Retour en image sur la soirée de clôture de la 10e édition du Saveurs Jazz Festival ! Vivement l'année prochaine !



Monolithes ©Françoise Lardeux

Florin Niculescu 5tet ©Pascal Rabel

Vincent Peirani ©Thierry Ploquin

Émile Parisien (Vincent Peirani) ©Thierry Ploquin

NOLA French Connection ©Françoise Lardeux

Thomas Dutronc ©Pascel Rabel

dimanche 7 juillet 2019

L'interview improvisée

Vendredi, la Carte Blanche au Carreau se déroulait dans l’atelier d’un peintre. Nous avons profité de cette occasion pour interroger le trio du jour : Florent Maussion aux pinceaux, Julien Behar au saxo et Pierre Durand à la guitare.



D'après vous, qu'y a-t-il de commun entre musique et peinture ?


Florent : Dans ces deux arts, le rythme est important. En peinture, il faut garder le même tout au long de la création. Mais il nous arrive aussi de faire des fausses notes : erreurs de perspectives, mauvais jeu de lumière... Les couleurs que j'utilise traduisent les sentiments que font naître chez moi les mélodies.


Qu'est-ce que ça change pour vous de jouer dans cet atelier au milieu de toutes ces œuvres ?


Julien : L'atelier de Florent Maussion est un lieu magique, c'est une caverne d'Ali Baba ! Quiconque entre ici est happé par ce lieu qui en impose et dont on ressent immédiatement la force. Jouer dans ce décor est vraiment particulier.

Pierre : L'endroit est propice à la créativité, encourage la prise de risque et favorise la proximité avec le public. La communication est alors immédiate. Et puis, le lieu peut aussi influencer notre jeu : à un moment, mon regard s'est porté sur un tableau évoquant le Japon, et nous sommes partis dans une improvisation vers le pays du Soleil Levant.



Manon D et Catherine L

Technicien son… Ça consiste en quoi, Louis ?

Louis Droulers est technicien son sur le Saveurs Jazz Festival. Toute la journée, Louis est aux petits oignons pour les groupes qu’il accueille sur scène. De son poste, il doit répondre aux besoins des musiciens (matériel, placement sur scène, micros, consoles), puis faire les balances (réglage du « son façade » pour le public et du « son retour » pour les musiciens sur scène). Avec l’expérience, en plus d’avoir l’oreille (indispensable au technicien son…), il a l’œil pour repérer le talent et la qualité de la prestation d’un artiste.

Le vrai coup de cœur de Louis c’est le live des musiciens quand il y a le bon dosage de son, de lumière et d’énergie sur certains concerts savoureux. Louis a des préférences variées et poivrées comme le folk, la country, le rock et la pop. Il apprécie particulièrement des groupes comme General Elektrics ou La Maison Tellier.
Lui aussi musicien, il a composé la musique de 2 dessins animés pour France 3 Bretagne.

Quand il n’est pas au fourneau, Louis essaie d’avoir un régime équilibré (légumes verts) mais avec les horaires chargés et la fatigue, ce n'est pas toujours facile de respecter ce programme lors des festivals.

Son temps libre, Louis le consacre à sa maison et à ses enfants, autres mets appétissants…

Julie Guilleminot
1ère Bac Pro GA
Lycée Bourg Chevreau

Dans la marmite d'Emmanuel, chauffeur bénévole toujours jazzant !

©Gisèle Cornet
Quand il n’est pas sur la route, cet amateur de musique aime écouter les concerts. Venu du sud-ouest, il est présent au festival depuis 5 ans. En allant vivre à Bayonne, il découvre de nouvelles spécialités culinaires dont le ttoro, une sorte de bouillabaisse basque.

« J’aime cuisiner des coquilles Saint-Jacques au pamplemousse rose. Je poêle les coquilles 2 à 3 minutes avant de les réserver. Je déglace ensuite avec un petit peu de crème fraîche et j’écrase un peu de baies roses dedans. Je pèle à vif le pamplemousse et le sers pour accompagner les coquilles. L’acidité met en valeur le goût très fin des coquilles. Avec un champagne rosé ce plat vous fait succomber ! »

Gisèle C

Vu et entendu

« Super Francis, Super Francis... Super Francis, Super Francis... Ah non, c’est Simple Forces ! »
Pendant le concert de Thomas de Pourquery

« C’était le meilleur concert de ma vie ! »
Après le concert d’Ibrahim Maalouf et Haïdouti Orkestar

« Line Kruse. Des volutes fantaisistes nordiques devant une escouade de tempos sudistes ; mais comment démêler des cheveux épars d’avec les crins échappés de l’archet ?
Ibrahim Maalouf. De transportants solos du bleu microtonal parmi un ensemble de petites fourmis noires, rouges ou blanches ; la grâce est descendue sur scène. »
Le Festivalier Anonyme

 
©Thierry Ploquin
La pause (toujours en musique) de l’équipe d’orga du festival

3 questions à Thomas Dutronc, en concert ce soir avec les Esprits manouches pour clôturer cette 10e édition !

©Yann Orhan
Qui sont les Esprits manouches et comment vous êtes-vous rencontrés ?
Pour la plupart on se connaît depuis longtemps, on est un peu comme une famille. Jérôme je l’ai rencontré quand j’avais 18 ans, David c’était à la fac à 17 ans, Rocky je l’ai connu quand il avait 15 ans... C’est une vraie fête de se retrouver à chaque fois qu’on fait un concert. Déjà qu’on fait de la musique et qu’on a de la chance, mais là en plus on est tous comme des frères.

Pour vous, qu’est-ce que le jazz manouche ?
Alors le jazz manouche c’est un peu un mot fourre-tout, mais on peut dire qu’il est en rapport avec Django, qui disait cette phrase que j’aime bien : « le jazz m’a attiré parce que j’y voyais une perception de la forme qui faisait défaut aux musiques populaires ». Django était fan de Ravel, de Debussy et de jazz américain. Il était de l’époque des prémices du jazz, il a découvert cette musique complètement nouvelle. Il a entendu les premiers disques de Louis Armstrong, il a rencontré Coleman Hawkins, l’inventeur de l’improvisation au saxophone jazz. Dans le jazz manouche, il y a un amour des belles harmonies, des beaux accords, des accords riches, des accords complexes... Il y a parfois un petit aspect combat de guitares, même si on n’est pas forcé de faire de la mitraillette à la guitare. Il y a de la virtuosité aussi. Certains guitaristes sont capables de nous charmer, de nous hypnotiser. Un autre aspect du jazz manouche qui est génial, qu’on peut comparer au blues ou, j’imagine, à ce que devait être la soul des origines, c’est le côté familial : le grand-père montre des accords, les gosses jouent, tout le monde participe, c’est vivant.

Vous avez collaboré avec de nombreux artistes au cours de votre carrière. Pouvez-vous nous parler d’une rencontre qui vous a particulièrement marqué et qui a influencé votre musique ?
La rencontre qui m’a le plus marqué c’est avec Bireli Lagrène. J’ai eu la chance de jouer avec ce grand guitariste d’origine manouche pendant un an, on a tourné dans le monde entier, on a fait tous les plus gros festivals de jazz. C’est un musicien hors norme, un type extraordinaire. Ça m’a vraiment marqué parce qu’il ne refaisait presque jamais la même phrase, il jouait toujours différemment, il improvisait tout le temps... Il a une virtuosité, un savoir musical, un tempo, une harmonie de folie, et puis à la rythmique on avait quand même une belle machine qui tournait. Avec une rythmique pareille, ça devient du James Brown. C’est vraiment le groove.

Hélène R

Le concert énergique d'Antiloops sur la scène de la Marmite


©Pascal Rabel

Pour ouvrir cette troisième soirée, nous avons pu compter sur le dynamisme du groupe Antiloops  pour emporter le public vers un univers délirant.
Par-dessus des nappes électroniques soutenues par une rythmique épurée mais efficace, la flûtiste Ludivine Issambourg se lance dans des improvisations hautes en couleur, puissantes mais nuancées, nourries par une richesse de jeu. Lorsqu’elle opte pour une flûte en sol, elle achève de conquérir le public avec un son plus grave, plus doux et aérien.
On retiendra de ce concert une énergie singulière provenant d’un mélange envoûtant de fusion, de virtuosité et de folie.


Manon D.

Visuel du jour : NOLA French Connection


Quelle l'énigme se cache derrière l'illustration de cet album de NOLA French Connection? Voici quelques pistes pour mener l'enquête...




« Une usine à note bleue. »

« Une musique qui illumine l’obscurité. »

« Une belle nuit d’été. »

« Le danger d’une structure potentiellement efficace. »

« Une ville illuminée, habitée, connectée à la musique. »

« Ça bouge, c’est vivant, il y a plein d’artistes. »

« Un puits de mine, le Carreau de Bois II, l’ardoise. »

« Au choix, des immeubles new-yorkais ou des conteneurs réaménagés en habitations. » 

« Une ville vue de haut, en plongée. »

« Un instrument de musique qui fait partie intégrante de la ville. »



Lucien B & Catherine L

Carte blanche au carreau : Julien Béhar invite Rémi Allain



©Thierry Ploquin


Et c’est encore une Carte blanche qui s’est achevée au Carreau minier de Bois II hier, sous le soleil et sous les effluves musicaux d’une contrebasse et d’un saxophone.
Le duo démarre et lâche prise directement en se lançant dans de longues phases d’improvisation, comme en apnée. Leurs mélodies planantes sont projetées dans Centrale 7 et enveloppent les spectateurs qui sont alors comme « à l’intérieur de la musique. »
Mais leurs morceaux content aussi une histoire, comme ce Grana od Bora, nous venant tout droit de  Croatie et transcrivant en musique l’histoire d’une jeune fille qui souhaite pouvoir marcher dans la neige. Dans un autre morceau, Gos Veil, les deux compères mettent en scène une bicoque rustique en proie à l’humide climat de la Bretagne... 
Dans les deux cas, on aurait cru voir les différents lieux rien qu’en fermant les yeux et en écoutant, ce qui n’empêche pas de les garder ouverts et de capter les regards que les artistes se lancent en «racontant» par la musique...

Lucien B.

C'ÉTAIT HIER...

©Amarilli Ploquin
Line Kruse et son septet envahissent la scène du Parc ce soir pour nous proposer un set tout en douceur et en délicatesse, où se mélangent les cuivres et les cordes de son violon. Justesse et précision sont de la partie pour cette première partie de soirée.


©Pascal Rabel
Interlude du soir : Bad Fat sur la scène de la Marmite, accompagné de Napoleon Maddox, un nom comme ça, ça ne s’invente pas ! Hip hop et jazz s’associent pour faire taper le pied des plus récalcitrants. Un brass band est toujours une bonne idée, et tout le village se déhanche à leur écoute !


©Yves Estrabaud
Le grand chef d’orchestre de la trompette, Ibrahim Maalouf, est de retour à Segré ! Une farandole, une danseuse, une chanteuse, un orchestre fabuleux pour une soirée tout aussi fabuleuse. Le Haïdouti Orkestar a mis le feu avec sa musique balkane et orientale. Avec comme point d’orgue l’emportant True Sorry, ce concert fut une merveille.

©Jean Thévenoux


Orianne B.

samedi 6 juillet 2019

Dans la marmite de Marie

©Jean Thévenoux

Une bénévole fine cuisinière ! Marie, retraitée enseignante, est bénévole depuis 7 ans, toujours au catering.

« J’ai suivi Nicole, une amie. Je participe à la commission communication avec elle, nous distribuons les programmes, nous collons les affiches dans les villages autour de Segré, Pouancé, Candé. C’est sympa, nous discutons avec les gens qui nous accueillent avec le sourire.

Voici une recette que j’aime bien faire, c’est très frais l’été. Mes enfants l’adorent.
Verrine de poivrons, mascarpone et piment d’Espelette :
Pour 4 personnes, il faut 4 poivrons verts, 4 poivrons rouges, 250 g de mascarpone, une cuillerée à café rase de piment d’Espelette, 2 cuillerées à soupe d’huile d’olive, 2 cuillerées à café de concentré de tomate et du sel. Je fais griller les poivrons au four pour enlever la peau. Quand ils sont bien grillés sur toutes les faces, je les mets dans un journal, j’attends un quart d’heure et alors je peux enlever la peau et les pépins très facilement. J’en coupe une partie en lanières et je mixe le reste avec le mascarpone, le piment d’Espelette et le concentré de tomates. Des tomates du jardin, évidemment ! Je mets dans les verrines, j’ajoute les petites lanières et des graines de courge torréfiées à la poêle pour donner du croquant. Je réserve au frais pendant 2 heures. Avec les verrines aux poivrons, on boit un rosé de Loire élevé par mon neveu viticulteur au Domaine des Varennes à Saint-Lambert-du-Lattay. Il a aussi un chenin blanc extra. »

Mes petits-enfants adorent les desserts et pour en préparer, j’utilise beaucoup mon siphon. Je leur fais souvent une chantilly au Carambar! Porter à ébullition 200 cl de crème fleurette, ajouter 17 Carambar, faire chauffer doucement en remuant sans cesse jusqu’à ce qu’ils aient tous fondu. Je mets la préparation dans le siphon pour faire la chantilly. Dans le fond de la verrine, je prépare une ganache en mélangeant 100 g de chocolat noir, 20 cl de crème fleurette et 20 g de beurre. Je dépose un peu de ganache au fond de la verrine et la laisse durcir au frais avant de la couvrir de chantilly au Carambar. Et pour décorer, je saupoudre de pralin.

Avec mon mari, nous profitons aussi de nos escapades pour faire des découvertes culinaires. Par exemple, à Saint-Jean-de-Monts, nous avons apprécié un restaurant, La Villa, avec un menu bistronomique. Le chef cuistot est un disciple d’Escoffier. Il propose une toute petite carte, c’est joli, c’est très bon et j’ai envie d’y retourner. »
Gisèle C

Vu et entendu

D’abord, bravo à tous nos bacheliers, dont quelques-uns de nos bénévoles !
 
©Thierry Ploquin
Nos photographes, 20/20 en gymnastique !




« Je ne sais pas si c’est une bonne idée que je m’y mette... » - Julien Behar, à propos de la peinture pendant son concert au Carreau




« Seun Kuti. En casaque rouge et sax dominateur devant une chevauchée de rythmes effrenés. Emir Kusturica. Ça commence comme Rabbi Jacob, puis la Panthère Rose, Pink Floyd, Piazzolla ou Yvan Rebroff et les Brastisla Boys ; mais, c’est vrai qu’avec autant de munitions autour du cou, mieux vaut être « non fumeur » !
BCUC. Logorrhées masculines et arabesques féminines devant une rythmique ethnique. » - Le Festivalier Anonyme

Carte blanche au Carreau avec Pierre Durand et Julien Behar

©Thierry Ploquin
 
Quel décor atypique que celui de l’atelier de Florent Maussion au bois II ! Pour ce troisième épisode de Carte Blanche au Carreau, le saxophoniste Julien Behar a invité le guitariste Pierre Durand pour un nouvel épisode de ces instants musicaux, réussis jusqu’ici !

Dans l’atelier de l’artiste, les spectateurs prennent place, puis la musique à son tour et une aventure démarre. Mais les instruments ne sont pas seuls... Des voitures qui passent à l’extérieur au chant du coq, ou même aux grattements du pinceau sur la toile, tous les bruits naturels de l’endroit constituent une forme d’accompagnement faisant partie de la musique. L’odeur de la peinture sur la toile de Florent ajoute une seconde dimension aux morceaux joués et vous transporte vers le monde des deux musiciens. En chute libre dans leur musique par moments, ils savent explorer avec douceur et énergie les chemins de l’improvisation, se jouant facilement de la résonance du lieu.

Ce fragment de jazz hors du temps a conquis le public et les membres de la rédaction présents, car l’art et la musique font bon ménage... Mais la musique est un art !

Lucien B

Le concert de Myosotis au Saveurs Jazz en Balade

©Françoise Lardeux
Une fois de plus, le Saveurs Jazz en Balade a fait ses preuves ! Vendredi midi, Myosotis, quartette débordant de vitalité, a emporté le public grez-neuvillois avec sa musique riche et dynamique. Les mélodies groovy, portées par la voix chaleureuse et pleine d’audace de Nona Mcelem, ont empli le théâtre de verdure d’une énergie communicative. Un magnifique concert, allez vite écouter leurs chansons si vous ne connaissez pas !

Manon D

Line Kruze, artiste haute en couleur

©DR
C’est vers l’âge de ses 13-14 ans que Line Kruze est tombée dans la marmite du jazz grâce à ses professeurs qui lui ont fait découvrir de nombreux artistes. Ce fut un vrai coup de foudre pour elle !

Line n’a pas qu’un ingrédient dans son sac : entre jazz, rock et pop, le mélange est complexe et elle concocte ses recettes avec soin. C’est une artiste qui consacre beaucoup de son temps au violon et à la composition. Plus de 300 concerts à son actif ! Malgré tout, son temps libre reste réservé à sa famille et ses amis pour partager avec eux… Devinez quoi ?... Des concerts et expositions !

Avant de monter sur scène, Line n’a besoin que d’un ingrédient, l’adrénaline !

Sur scène, cette joyeuse artiste n’est pas très solo et elle préfère jouer en équipe. Comme elle ne fait pas les choses à moitié, elle a monté un Big Band de 8 à 9 musiciens et adore écrire pour les instruments à vent qui le composent.

Vous voulez encore mieux la connaître ? Rendez-vous pour son concert sur la scène du parc, le samedi 06 juillet à 20 h !

Coleen Jagut
1ère Bac Pro GA
Lycée Bourg Chevreau

3 questions à Ludivine Issambourg, flûtiste d’Antiloops

Ce groupe va mettre la Marmite en ébullition !

 

©DR
La flûte traversière est au cœur de votre projet musical. Que représente cet instrument pour vous ? Quels sont les flûtistes qui vous ont marquée, inspirée ? 
La flûte traversière est tout simplement le
prolongement de moi-même, elle m’a été nécessaire et indispensable dans ma vie et le restera. Le rapport à l’air, à la respiration en général et à ma respiration, au son, aux vibrations : voilà ce que représente mon instrument pour moi, quelque chose de vital. En premier lieu, j’ai été inspirée par les flûtistes Roland Kirk, Eric Dolphy, Yussef Lateef, Hubert Laws, Jeremy Steig, Dave Valentin... Mais aussi par des musiciens plus actuels, comme Magic Malik, Hervé Meschinet, Michel Edelin, Greg Patillo, Anne Drummond, Nicolas Stilo, ou encore Nicolle Mitchell.


L’énergie contagieuse que dégage votre dernier album Lucid Dreams laisse présager d’un concert explosif. Que ressentez-vous sur scène ?
Je ressens une énergie qui circule, à l’intérieur de moi-même mais aussi et surtout avec les musiciens avec qui je joue, puis avec le public. On voyage ensemble et ça, c’est une sensation extraordinaire.


Quels sont vos projets à venir ?
Je prépare un nouvel album, un tribute à un de mes mentors, Hubert Laws. J’ai choisi de reprendre des morceaux de cet immense flûtiste américain durant sa période 70s, notamment ses albums sur le label CTI. J’ai la chance de travailler avec Éric Legnini à la direction artistique et au Fender Rhodes, suivi d’une dream team de choc : Laurent Coulondre à l’orgue et au Clavinet, Julien Herné à la basse et Stéphane Huchard à la batterie. Nous sommes actuellement en mixage et cet album sortira sous mon nom (indépendamment d’Antiloops) certainement fin 2019 ou début 2020. En parallèle, je travaille évidemment sur le prochain album d’Antiloops pour 2020, ainsi que sur un quartet acoustique...


Hélène R

C'ÉTAIT HIER...


Ce soir le Saveurs Jazz est international ! Les accents cubains du Joel Hierrezuelo 5TET ont su réchauffer le cœur des spectateurs de la Marmite, avant que le public de la Scène du Parc n’aille se déhancher devant Seun Kuti & Egypt 80.


©Yves Estrabaud


©Yves Estrabaud
Les deux sets des Américains du Delvon Lamarr Organ Trio ont ensuite capté toute notre attention. 

©Jean Thévenoux

Avec Emir Kusturica et son No Smoking Orchestra, la folie balkanique s’est emparée de l’assistance. Fil rouge du concert, la Panthère Rose a rythmé les intermèdes du leader, qui a régalé son monde de son espièglerie, trop content de nous faire reprendre en chœur « F*ck MTV ! » et de nous balader dans son univers cinématographique déjanté.

©Thierry Ploquin

©Pascal Rabel
Pour clôturer cette troisième journée en beauté, l’énergie inépuisable des Sud-Africains BCUC, dont le nom signifie « l’homme en marche vers la liberté de conscience », a achevé de nous mettre en transe avec l’album The Healing, véritable thérapie  musicale.

Hélène R

vendredi 5 juillet 2019

Rendez-vous avec Sébastien, notre attaché de presse...

©Jean Thévenoux

Les ingrédients du métier d’attaché de presse

Pas de festival sans attaché de presse ! Sur le Saveurs Jazz Festival, c’est Sébastien Belloir qui a cette fonction. Son menu quotidien ? Faire le lien entre l'événement et les médias (télé, radio, web journaux), renseigner les journalistes et les diriger vers la salle de presse où ils peuvent rédiger leurs articles. Enfin bref, faire parler du festival. 

Pas d’attaché de presse sans précieux carnet d’adresses ! Le sien est copieux : près de 2 000 contacts au niveau national et une cinquantaine de journalistes pour la région ! Et oui ! Il est indispensable pour solliciter des journalistes même si au final il doit se contenter de 2 ou 3 articles parus. Inutile de dire que pour être attaché de presse il ne faut pas ménager ses efforts et avoir une bonne dose de motivation.

Sébastien est attaché de presse indépendant, ce qui lui permet de choisir son rythme de travail mais aussi les artistes et les événements à couvrir. 

Ce féru de jazz se passionne pour l’écologie, la permaculture, l’autonomie énergétique et même les herbes médicinales !

Comme ses camarades de boulot, au Saveurs Jazz Festival, il se souvient encore de ce fameux journaliste prétendant être d’un grand journal international. Que nenni ! De bons petits plats ce monsieur a dégustés, de savoureux spectacles ce monsieur a appréciés mais aucun article, ce monsieur n'a rédigé ! Sauve qui peut ! Sébastien n’a pas été le seul à tomber dans le panneau ! Il a bien hésité à envoyer la facture des frais engagés mais a préféré renoncer.

Maëva Frény 
1ère Bac Pro GA
Lycée Bourg Chevreau

Dans la marmite de Joel Hierrezuelo, un musicien bien frappé…

©DR
Dès sa tendre enfance, Joel est bercé par la musique, ses grands-oncles et son père lui montrent le chemin. En 1995, il obtient son diplôme de professeur de musique à l’Institut Supérieur des Arts de la Havane. Parallèlement, il commence à tourner en France avec le groupe Ricoson. C’est le déclic. Avec tout le réseau parisien de la musique latine, il joue et partage la scène avec différents groupes des années 90. Ses collaborations musicales sontnombreuses. Il participe aux albums Echu Mingua du percussionniste Anga Díaz (2000), Dream de la violoniste Line Kruse (2009)...

En 2002 il fonde le groupe Mambi. En 2006, Joel retrouve le groupe de Roberto Fonseca comme percussionniste et enregistre Akokan. Il tourne et fait de nombreux festivals : Marciac, Montréal, Vienne, Monterrey, San Francisco, New York, Hong Kong... En même temps, il participe à d’autres projets avec Gilles Peterson, Alex Terrier, Ibrahim Maalouf... et Amadou et Mariam, avec qui il part en tournée depuis 2018.  En septembre 2018, Joel sort son album Zapateo suite accompagné de Yonathan Avishai, Felipe Cabrera, Lukmil Pérez, Luis Manresa et Munir Hossn. Il nous propose une
ode à ses racines mais aussi à des influences glanées tout au long de sa carrière.

Joel aime cuisiner une recette cubaine : arroz con pollo. Pour quatre personnes, faire revenir quatre cuisses de poulet avec de l’huile, un oignon, un poivron coupé en dés, des épices (cumin, paprika, coriandre), du laurier, de l’ail et du sel dans une cocotte-minute. Quand le poulet est bien doré, ajouter un bol de riz, deux bols d’eau et une bière pour donner un goût acidulé. Ne pas oublier le safran pour que le riz soit jaune. On ferme la cocotte. Faire cuire sept minutes et dès qu’elle siffle... C’est prêt ! 
Traditionnellement, nous dégustons ce plat avec de la bière.
¡Buen provecho!

Gisèle C

Vu et entendu

« Les agacements d’un chef, des petits bonheurs à entendre. »
Entendu aux Saveurs Jazz en Balade

« C’est un peu comme ici, ça dépend comment on regarde, c’est un morceau pour Centrale 7. »
Pendant la Carte Blanche au Carreau d’hier après-midi, Julien Behar et Pierrick Menuau à propos du morceau Ugly Beauty

« Carine Bonnefoy. Une contrebasse, grave et suave, entre la rythmique des deux femmes en noir : le piano magistral qui égrène ses nuages de notes alors que les fûts crépitent de vitalité.
Thomas de Pourquery. Cinq barbus, mais le meilleur est d’autant plus fourni qu’il est chauve ; parfois, au fond, le Moog de dieu Ra ou le jeu du batteur (de Dédé Ceccarelli à Christian Vander). » 
Le Festivalier Anonyme

©Jean Thévenoux
Thomas de Pourquery apprend le jazz aux enfants

3 questions à Audrey Altmayer

Audrey Altmayer est en charge de la communication institutionnelle au Crédit Mutuel Anjou


En quoi consiste votre partenariat avec le Saveurs Jazz Festival ?

Depuis plus de 15 ans, le Crédit Mutuel donne le LA à la musique ou plutôt aux musiques, sous toutes leurs formes. Nous sommes heureux de fêter avec le Saveurs Jazz Festival sa dixième édition. Cet événement, que nous soutenons depuis la première heure, est unique dans l’Ouest. Le Saveurs Jazz Festival nous permet d’enrichir concrètement la relation extra-bancaire que nous entretenons avec notre clientèle. Chaque année, nos collaborateurs sont présents sur le festival pour y accueillir leurs invités dans un cadre qualitatif, privilégié et convivial. Nous proposons également une tarification réduite à nos salariés. Au-delà de la convention de mécénat qui nous lie avec le Saveurs Jazz Festival, c’est essentiellement une relation de confiance que nous avons instauré avec nos partenaires. 


Pourquoi un tel engagement de la part du Crédit Mutuel Anjou ?

Tout simplement parce que c’est une relation qui concrétise nos valeurs mutuelles de partage et de rassemblement. Au Crédit Mutuel, nous considérons que la musique est créatrice de lien. La programmation nous confronte à des artistes que nous avons parfois peu loisir de découvrir ailleurs. Et cela, nous souhaitons le partager avec nos collaborateurs et nos sociétaires-clients dans un esprit d’ouverture corollaire à la musique. Par ailleurs, ce festival fait également rayonner l’Anjou bleu. Banque de l’économie locale, il est donc important pour le Crédit Mutuel Anjou de soutenir un tel événement.


À titre personnel, avez-vous un coup de cœur dans la programmation de cette dixième édition ? Êtes-vous branchée jazz et sinon, qu’écoutez-vous ?

Coup de cœur ? Je ne sais pas encore, mais j’ai hâte de découvrir sur scène BCUC. Je ne connaissais pas le groupe, j’ai écouté... et tout de suite adhéré ! Chaque année le Saveurs Jazz me permet de découvrir de nouveaux artistes. Il y a quelques éditions, c’était Snarky Puppy, que j’écoute désormais souvent en boucle ! Mes goûts en musique... très éclectiques ! Du classique au dub step, il faut simplement que je ressente de l’émotion, ce qui est personnel à chacun.

Hélène R

Visuel du jour : Emakhosini de BCUC

Attention, ils arrivent ! Mais au fait qui ou que voyez-vous surgir, foncer, débarquer, charger sur la pochette de l’album Emakhosini de BCUC ? Voici la réponse de quelques quidams à qui nous avons posé la question...


« Ça va faire du bruit ! »

« Une manifestation en préparation. »

« Un escadron de motos volantes en route vers le carnaval. »

« Une concentration de motards qui part s’envoyer en l’air. »

« Les ailes de la liberté. »

« Des anges bien musclés. »

« Ils regardent droit devant, ils vont vers leur avenir. »

« Ils savent ce qu’ils font, ils ont l’air déterminés. »

Carte blanche au Carreau avec Julien Behar et Pierrick Menuau

©Thierry Ploquin

Ça commence en pleine campagne, sur le site d’une ancienne mine de fer. Le sol est noir du minerai et les notes de Pierrick Menuau et de Julien Behar s’envolent vers les sculptures de Centrale 7.

Les sonorités différentes des deux saxophones créent des mélodies riches, malgré le petit nombre de musiciens. Les instruments se parlent et se répondent.

Sur les sons de titres tels que Ugly Beauty de Thelonious Monk, ou  de grands standards du jazz comme The Days of Wine and Roses, les musiciens interprètent une musique truffée d’émotion qu’il faudra miner pour en découvrir les richesses.                                                                                                                                                                            

©Jean Thévenoux

                          Lucien B