jeudi 25 février 2016

Pause musico-gustative à la Nouvelle-Orléans par la globetrotteuse la plus connectée de l’ouest

L’envoyée spéciale de la rédac’ aux États-Unis, basée à Gainesville où elle étudie pour un an à l’université de Floride, nous raconte son escapade dans la ville la plus jazz de la Louisiane.
Mes copains reviennent les uns après les autres de leur semaine de Mardi Gras à NOLA et font remonter en moi des souvenirs sucrés et musicaux !
Deux mois après, il est enfin temps pour moi d’écrire sur mon séjour à la Nouvelle-Orléans avec Juliette, une copine qui étudie à Miami. Une expérience unique dans une ville en décalage avec le gigantisme des États-Unis. Passer un moment à NOLA, c’est quitter le temps de quelques jours l’excès américain pour des rues aux accents européens. C’est même faire une pause dans l’espace-temps, le centre historique nous ramenant clairement au XIXe siècle. Attention pour autant, en bonne française au béret, je n’attribue rien de français au French Quarter ! Peut-être quand même les beignets du Café du Monde que j’ai bien été obligée de tester 2-3 fois afin de pouvoir leur attribuer officiellement un goût « à la française ». Beaucoup de bâtiments du quartier colonial français du XVIIe ont effectivement été remplacés par des bâtisses au style espagnol au début des années 1800.


Le centre de NOLA est vraiment à taille humaine (après 6 mois aux USA, je vous assure que ça marque) et on s’y promène à pied avec grand plaisir. To the right, un carrosse tiré par deux beaux chevaux de trait. To the left, un saxo qui chante avec passion un morceau qui reste en tête pour la journée. Bien sûr, on flâne sur Bourbon Street. De jour d’abord, puis de nuit. J’aurais aimé vous conter des nuits de folie dans les rues de NOLA… Je vous déçois de suite, je n’y ai pas vraiment eu droit. D’un, parce que j’étais complètement fatiguée. De deux, parce qu’en tant que mineures (majorité à 21 ans aux USA), nous n’étions pas acceptées dans les bars. Revenons donc à nos aventures de bons samaritains.

L’esprit jazzy se fait clairement ressentir à chaque coin de rue. Les magasins en ont fait leur fonds de commerce et les musiciens bordent les avenues en s’installant sur les trottoirs devant des bâtisses à l’architecture fantastique. Les maisons disposent de deux à trois étages et de balcons superbement ornés. Dès le premier soir, on plonge dans le groove en assistant à un concert de Gospel dans la cathédrale St Louis, la plus vieille des USA. NOLA, c’est un peu la représentation physique du Saveurs Jazz : du plaisir pour les oreilles, les yeux et les papilles ! Plus tard, on se fait plaisir en s’arrêtant dans un petit restaurant chic pour manger des mets créoles aux accents cajuns si populaires. Une expérience vraiment plaisante pour une étudiante en manque de simplicité et de charme européens.



Claire P.