vendredi 17 juillet 2015

Dans la marmite de Jean Lacarrière, saxophoniste ténor et clarinettiste de Ladoz

Ce groupe toulousain de 18 mois d’âge s’est formé sur les bancs d’une école de musique en fin de cursus professionnel. Dans ce quintet, l’improvisation est reine.

Originaire du Gers, Jean apprécie la cuisine traditionnelle du terroir. Il nous livre une recette qu’il affectionne particulièrement : « le ragoût de légumes de début de saison avec des carottes, des oignons, des fèves, en cuisson lente, parfumé avec du romarin, du thym en petite quantité. C’est tellement bon en soi qu’une viande n’est pas nécessaire, on peut toutefois le servir avec un rôti  de porc. J’associe ce plat avec du vin blanc, un Sauvignon ou un Côtes de Gascogne. Si on choisit une viande rouge, je conseille un vin léger de Loire. En dessert, j’ai une préférence pour le pastis, une croustade aux pommes composée d’une pâte feuilletée, préparée à l’avance et travaillée plusieurs fois. Les pommes crues marinées dans l’Armagnac sont recouvertes de cette pâte.

Je fréquente un  bar à vin, le Nabuchodonosor de Toulouse. Ce vieux bistrot de quartier aux tapisseries années 60 réunit des habitués et des artistes. C’est un lieu où l’on mange des plats uniques ou du fromage. Ses tenanciers sont des érudits de la cuisine qui explorent un amalgame de cuisines de terroir. Ils proposent des plats très simples comme les soupes de grand-mère, et travaillent par exemple autour de l’amertume.

J’aime beaucoup la cuisine instantanée provoquée par un état d’esprit et qui transmet une humeur, une sensation, une sensibilité, sans suivre des recettes à succès.

Dans le groupe, nous sommes assez d’accord pour cuisiner comme ça. Ne pas suivre de recette, c’est ne pas savoir si la qualité sera au rendez-vous. Nous aimons bien tenter quelque chose au risque de le rater, et nous laisser surprendre… »

Gisèle et Nadège

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